COMMUNIQUE DU SECTEUR PRIVE SUR LES DANGERS DU RETOUR DE L’ETATISATION DE L’ECONOMIE
Face au projet de l’Etat d’accorder le monopole de la téléphonie internationale à une entreprise privée, les Groupements d’entreprises souhaitent rappeler que le développement économique passe par la multiplicité des offres et la concurrence, garantie de la qualité des services et de l’optimisation des coûts, et par le respect de l’Etat de droit, garantie de la confiance des investisseurs.
Les Groupements d’entreprises représentatifs du secteur privé œuvrent pour le développement de ces dernières et mettent au cœur de leur action la défense de la libéralisation de l’économie, qui est un des principes fondamentaux qu’ils soutiennent.
Or, ils constatent avec inquiétude plusieurs signes de remise en cause de ce principe économique à travers la multiplication des contrôles administratifs et des structures étatiques que les Autorités entendent instaurer, notamment dans les secteurs des hydrocarbures, des télécommunications, de la douane ou du commerce.
Ils affirment avec force que le secteur privé n’adhère pas à ce schéma qui s’assimile à un retour à la période de l’économie dirigée qui n’a pas fait ses preuves et qu’il estime révolue.
L’expérience a en effet montré que de telles structures ne sont que des solutions qui ne font qu’alourdir les coûts et rallonger les délais, grevant la compétitivité des entreprises dans un contexte déjà difficile, sans pour autant qu’elles ne profitent au consommateur final. Ce sont également là des signes non encourageants pour les investissements gages d`une croissance de l`économie.
La législation actuelle, complétée éventuellement par la publication des textes en suspens sur la protection des consommateurs et la concurrence, donne suffisamment de latitude à l’Administration pour effectuer les contrôles nécessaires et sévir contre les contrevenants.
Enfin, les Groupements signataires du présent communiqué sont convaincus que le développement économique de Madagascar ne pourra se faire qu`avec l`adoption de mesures concertées avec l`ensemble des acteurs économiques et non arbitraires répondant uniquement à des intérêts limités.
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Antananarivo, le 13 janvier 2011
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COMMUNIQUE DU GOTICOM SUR LES DANGERS DE LA PASSERELLE INTERNATIONALE UNIQUE
Face au projet de l’Etat de faire monopoliser la téléphonie internationale par une entreprise privée, les entreprises souhaitent rappeler au public que le développement économique passe par une multiplicité des offres, garantie de la qualité des services et de l’optimisation des coûts, et par le respect de l’Etat de droit, garantie de la confiance à investir.
Un contrôle délégué à une société privée telle que préconisée par le décret sur la Passerelle Internationale Unique (PIU), par :
ne pourra aboutir qu’ à :
Les entreprises rappellent aussi que l’optimisation d’un marché qui utilise des ressources rares se fait par le biais d’une autorité officielle de régulation dans les télécommunications, qu’il faudrait au besoin renforcer pour lui permettre de jouer son rôle.
L’adoption d’un décret de « délégation de service public » est non seulement illégale au regard de la Loi régissant le secteur des télécommunications, mais dangereux pour la pérennité des entreprises et des emplois actuels et futurs du secteur.
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Antananarivo, le 13 janvier 2011
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Groupement des Opérateurs des Technologies de l’Information et de la Communication - GOTICOM