Les récents actes de banditisme organisés, visant des chefs d’entreprise et des opérateurs économiques tant étrangers que nationaux, ont fortement marqué le secteur privé et quelque peu ébranlé la confiance en une sortie de crise et en une relance économique rapide suscitée par les résultats encourageants de la Conférence des Bailleurs et des Investisseurs de Paris de décembre 2016.
Nous saluons la volonté politique affirmée au plus haut sommet de l’Etat (dans les deux discours de Monsieur le Président de la République du 26 juin 2017 au Palais d’Etat d’Iavoloha) de lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes, incluant les actes de kidnapping et les méfaits des dahalo, et de mettre fin à l’impunité des exécutants et des commanditaires.
Nous sommes convaincus que l’impunité est la cause principale de la recrudescence de l’insécurité qui sape le moral des investisseurs et de la persistance de la corruption à différents niveaux qui pollue l’environnement des affaires et freine les initiatives.
Le secteur privé réitère son engagement à contribuer aux efforts de développement du pays pour un mieux-être de la population, par la consolidation et l’extension des activités productives et la création d’emplois dans un climat serein. Il demande que l’Etat joue effectivement son rôle et attend des mesures concrètes dans la sécurisation des personnes et des biens.
Antananarivo, le 4 juillet 2017
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