*Le 2ème Sommet international du tourisme à Livingstone, en République de Zambie depuis le 8 avril, prend fin ce jour. Le thème choisi cette année est « Renforcer la résilience du Tourisme grâce à la connectivité, l’investissement et le développement des compétences ». La délégation malgache est conduite par la ministre du Tourisme et de l’artisanat, Viviane Dewa qui en marge de cette rencontre, « a pris part à une pré-réunion amicale entre les ministres africains du Tourisme pour discuter d’une position commune africaine sur la nécessité de renforcer l’organisation “UN Tourism”, d’unifier la voix à la prochaine élection au secrétariat général de ladite organisation », rapporte le ministère.
*D’après son programme pour l’été 2025, la compagnie aérienne Air France va desservir Antananarivo avec 5 vols hebdomadaires directs, et 7 vols par semaine du 30 juin au 31 août, et l’île Maurice à raison de 3 vols directs hebdomadaires et 5 vols par semaine du 13 au 23 octobre.
La 7e édition du Salon du Chocolat et de la Gourmandise, est placé sous le thème évocateur « Show Show Chocolat », organisé par le Wednesday Morning Group (WMG) Madagascar, le 12 avril à l’hôtel Carlton. La qualité exceptionnelle du chocolat malgache, reconnu parmi les meilleurs au monde, sera au rendez-vous.
Une trentaine d’exposants spécialisés dans la chocolaterie et la gourmandise locale, présenteront leurs créations dans un espace élargi pour valoriser les artisans et favoriser la découverte. Le public pourra profiter d’un programme riche : dégustations, démonstrations culinaires, ateliers pour enfants et défilés de mode en chocolat viendront rythmer cette journée festive.
« Ce sera un véritable show », promet Fiona Tsiranana, présidente de WMG. Et des nouveautés sont attendues pour cette édition 2025, avec une orientation résolument tournée vers la jeunesse artisanale. De nouveaux talents dans le chocolat et les douceurs sucrées feront leurs débuts lors de ce salon. « L’objectif est de promouvoir la relève et dynamiser la scène gourmande malgache », assure-t-elle.
Avec 2.000 visiteurs attendus, le Salon du Chocolat et de la Gourmandise s’annonce comme le rendez-vous des passionnés de chocolat, des curieux de saveurs locales et des acteurs engagés dans la promotion du savoir-faire malgache.
WMG affirme aussi son engagement social en poursuivant son programme d’autonomisation des femmes. Depuis deux ans, des formations en couture sont dispensées à des groupes de 16 femmes par promotion. Cette année, une nouvelle compétence s’ajoute : « le crochet en raphia ». L’objectif est d’accroître les chances d’insertion professionnelle de ces femmes.
Arh.
Le secteur des entreprises franches malgaches, est sous pression. Depuis l’annonce des droits de douane de 47% sur les marchandises malgaches exportées vers les Etats-Unis, en vigueur depuis hier 9 avril, les conséquences sont immédiates et lourdes : commandes annulées, activités suspendues, emplois menacés. La mesure américaine fragilise tout un pan de l’économie de Madagascar.
Le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) tire la sonnette d’alarme. Sa présidente, Béatrice Chan Ching Yiu, déplore des pertes immédiates et redoute des impacts à long terme. Résultat : des marchandises déjà en transit vers les Etats-Unis risquent d’être surtaxées et les clients redirigent leurs commandes vers des fournisseurs moins pénalisés.
« Nous sommes dans le flou. Nos partenaires attendent leurs commandes, mais ne savent pas si elles seront touchées par cette surtaxe », déplore Béatrice Chan Ching Yiu.
Selon elle, ce sont 60.000 emplois qui sont aujourd’hui menacés. Sur les 110 entreprises franches à Madagascar, 35 opèrent dans le textile, l’un des secteurs les plus exposés. « Nous ne savons même pas si les marchandises déjà expédiées, seront taxées », s’inquiète-t-elle. Certaines commandes ont d’ores et déjà été annulées. D’autres pourraient être redirigées vers des fournisseurs moins pénalisés.
Face à cette crise, les entreprises attendent des réponses rapides. « Certains clients se tournent vers des fournisseurs taxés à seulement 10% », alerte encore la présidente du GEFP.
Jusqu’ici, les exportations vers les Etats-Unis bénéficiaient d’un régime de franchise douanière dans le cadre de l’Agoa. Celui-ci permettait l’accès sans droits de douane à plus de 6.800 produits africains, dont la vanille et le textile malgache, fers de lance du secteur.
Limiter les dégâts et défendre les intérêts
Actuellement, 53 sociétés malgaches profitent encore de l’Agoa. « Mais sur les 110 entreprises franches recensées dans le pays, 35 d’entre elles dans le secteur textile, sont désormais frappées de plein fouet », évoque Béatrice Chan Ching Yiu.
Pour rappel, le ministère malgache des Affaires étrangères à confirmé l’ampleur des répercussions sur l’emploi et l’attractivité du pays. La récente réunion de dialogue stratégique de haut niveau, à laquelle participait l’ambassadrice des Etats-Unis, n’a pas écarté le risque de licenciements massifs et de chômage technique dans les zones industrielles.
Le gouvernement malgache promet de réagir, mais les mesures concrètes restent à définir entre les parties prenantes concernées par l’application de ce nouveau régime douanier. En attendant, les entreprises cherchent à survivre. Le GEFP appelle à une solidarité renforcée entre l’Etat et le secteur privé pour limiter les dégâts et défendre les intérêts malgaches dans les négociations à venir.
Arh.
Au cours de la levée des couleurs au ministère des Affaires étrangères (MAE), la ministre Rasata Rafaravavitafika a déclaré que « face aux grands enjeux géopolitiques actuels, la diplomatie joue un rôle essentiel dans la défense des intérêts de Madagascar et la promotion des solutions durables ». Elle a rappelé que le MAE doit s’adapter au nouveau contexte international et répondre de manière rapide et appropriée aux défis actuels.
Concernant les préparatifs en cours du prochain Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission de l’océan Indien (COI), à Antananarivo dans deux semaines, elle a fait part des avancées déjà réalisées tout en soulignant que beaucoup reste à faire. Rasata Rafaravavitafika a exhorté l’ensemble du personnel du ministère à maintenir l’élan et à redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs fixés. D’après la valeur proprement malgache, le « Soatoavina » doit guider l’action de chacun en toute circonstance.
F.M
Sur le front de la guerre commerciale, n’ayant comme seule arme de destruction que les droits de douane, causant déjà des dégâts économiques colossaux à l’échelle mondiale, prévisibles mais passagères, une fois que la bombe est lâchée et fera effet, au profit des Etats-Unis, selon la vision et le diagnostic de Donald Trump, la riposte de la Chine ne se fait pas attendre alors que l’Europe prépare encore sa contre-offensive. Trump a refusé l’accord “zéro pour zéro” proposé par von der Leyen.
Déjà en chute libre, l’économie mondiale va encore plonger tant en valeur qu’en volume et touchera certainement le fonds, à mesure que cette escalade dans l’augmentation des droits de douane s’intensifie. Même pour les Etats-Unis, déclarer la guerre au reste du monde aura également des répercussions négatives à court comme à moyen et long terme. C’est du moins ce que de nombreux économistes de premier plan avancent. Aucun pays n’en sortira indemne. Il n’y a que des perdants, y compris les Etats-Unis qui commencent déjà à ressentir l’impact de cette passe d’arme à volonté.
Pour le moment, les négociations attendues entre les protagonistes se limitent aux effets d’annonce. C’est loin d’être le cas avec la Chine qui n’a pas l’intention de capituler, au contraire contre- attaque et a déployé son artillerie lourde, en portant à 84% ses surtaxes sur les produits américains, malgré les représailles sévères annoncées par Donald Trump, à l’encontre des pays, qui refusent de faire un « deal réciproque » avec les Etats-Unis. Quant à l’Europe, la riposte s’impose également sans écarter la possibilité de négociation. Une série de produits américains comme les motos, le soja, ou la volaille, seront également taxées, selon la Commission européenne. Et ce n’est que le début, d’autres mesures vont suivre.
En l’espace d’une semaine, le monde a basculé dans un conflit économique inimaginable, il y a encore quelques années. Où tout cela nous mènera-t-il ? Les marchés boursiers s’effondrent. Et à défaut d’un cessez le feu immédiat, certains craignent une récession historique et d’autres n’écartent pas le scénario de la grande dépression de 1929.
J.R
Mifototra amin’ny fambolena ny 90% ny mponina any amin’ny kaominina Ambohibary, distrika Manjakandriana. Ankoatra ny vary, mamokatra ovy sy legioma hafa ihany koa ny tantsaha. Nihaona tamin’ny Sekreteram-panjakana miadidy ny Fahavitan-tena ara-tsakafo (Sesa), Razanamahaefa Tahian’Ny Avo, omaly, ny ben’ ny Tanàna voafidy tany an-toerana, ny Dr Ratsimanetrimanana Fenosoa, lany tamin’ ny anaran’ny antoko Fivoi.
Vonona sy mavitrika hiara-kiasa sy handray ny tetikasan’ny filoha Rajoelina, tanterahin’ny Sesa ny kaominina Ambohibary. Nambaran’ny ben’ny Tanàna, fa «politikam- pampandrosoana no mibaiko sy resahina eto, ary akisaka ankilany ny politika politisianina. Mangetaheta fampandrosoana ny mponina, indrindra ny lafiny famokarana sy ny fanohanana ny tantsaha. Tanjona ny hamerenana an’Ambohibary ho Vohitry ny vary eto Analamanga, izay hatao ho Tanàna filamatra».
Mipaka isan-tokantrano
Hiara-kiasa ny roa tonta, hampiasaina ny teknolojia vaovao ara-pambolena, haparitaka ny zezika, havaozina ny fotodrafitrasa fanajariana ny lemaka, sns. Nilaza ny sekreteram-panjakana, fa «misokatra amin’ny rehetra ny Sesa. Politikam-pampandrosoana ny vinan’ny filoham-pirenena hoe Madagasikara mahaleo tena ara-tsakafo». Mitondra vokatra haingana sady mipaka isan-tokantrano sy hanova ny fari-piainan’ny mponina, ny fifanomezan-tanan’ny fahefana mpanantanteraka sy ny eny ifotony.
Njaka A.
Vinavinaina ho vita afaka 10 andro ny fivilian-dalana eo amin’ny reniranon’i Efasy. Tsy afaka ampiasaina kosa ny fiampitana «bac» any Mahavavy satria ambany loatra ny haavon’ny rano. Tsy afaka niampita, noho izany, ny olona sy ny fiara. Afaka 15 andro no heverina fa ho vitan’ny orinasa Colas ny fanamboarana ny fivilian-dalan’ny fiara.
Hampahafantarina amin’ny fomba ofisialy rahampitso ny «Mission économique et commerciale au Canada» (MECC). Hetsika stratejika hanamorana ny fidiran’ny orinasa malagasy eo amin’ny tsena kanadianina. Tanjona ny hampiroborobo ny fampiasam-bola sy hanamafy ny fiaraha-miasan’ny roa tonta hampandrosoana ny toekarena.
Nisitraka fitaovana hiadiana amin’ny afo ny Fitantanam-paritry ny Tontolo iainana (Dredd) Matsiatra Ambony. Tafiditra ao anatin’ny fanatanterahana ny Drafitra hiatrehana ny ady amin’ny afo ity hetsika ity, iarahan’ny minisitera Medd, ny Pnud ary ny orinasa Qimpexx manatanteraka.
Mbola mihoatra ny 5 000Ar ny sandan’ny euro iray eo amin’ny tsena fifanakalozam-bola vahiny. Omaly, niakatra 5 006,26Ar izany raha toa ka 5001,53 Ar ny alatsinainy teo. Porofo izao fa mitotongana ny toekarem-pirenena, midangana ihany koa ny vidim-piainana eto Madagasikara.
Nitondra fanazavana mahakasika ny saran’ny tapakila manoloana ny filazana fa lafo ny saran’ny sidina ataony ny kaompania Madagascar Airlines. Misy ny saran-dalana ho an’ny «classe affaires» izay mandrakotra zotra efatra amin’ny famandrihana natao amin’ny fotoana be mpivezivezy, indrindra ny herinandro manodidina ny paka. Misy koa, hoy izy ireo, tapakila mora kokoa amin’ny «classe économique» izay manodidina ny 680 000Ar (165 €) isaky ny zotra.
Ankoatra izay, misy ny tapakila manomboka amin’ny 386 000Ar raha manao famandrihana mialoha kokoa amin’ny vanim-potoana mahavitsy ny mpandeha. Noho izany, manana safidy mora kokoa ny besinimaro ary miovaova arakaraka ny fotoana sy ny hafenoan’ny sidina ny saran-dalana, araka ny fitsipika amin’ny fitantanana «yield».
Tsiahivina fa misy ny paikady napetraky ny orinasa nandaminana ny sidina anatiny nanomboka ny volana oktobra teo. Marihina fa miezaka manarina ny toe-bolany ny kaompania Madagascar Airlines. Tafakatra 37 tapitrisa dolara ny fatiantoky ny orinasa tao anatin’ny 21 volana, izay niteraka trosa mihoatra ny 35 tapitrisa dolara.
Henintsoa H.
La situation ne s’est pas encore améliorée aux larges des côtes comoriennes et malgaches. Les opérateurs économiques ne sont toujours pas libres de circuler bien que Madagascar ait déjà décidé d’ouvrir les frontières. De son côté, les Comores ont restreint les liaisons maritimes et ont même empêché des navires malgaches d’accoster. Une autorisation d’entrer dans les mers comoriennes a toutefois été octroyée.
Une lettre a alors été envoyée au Gouvernement malgache hier par les opérateurs économiques afin de débloquer la situation. De son côté, les autorités comoriennes insistent sur la régularisation de la situation à travers une discussion avec les autorités malgaches. La réaction de la partie malgache est attendue.
T.N
A l’approche du 5e Sommet de la Commission de l’océan Indien (COI), prévu ce 24 avril dans la capitale tananarivienne, les membres du gouvernement se mobilisent pour assurer une organisation sans faille et une sécurité maximale.
Une réunion de coordination a eu lieu hier dans les locaux du ministère des Affaires étrangères (MAE) à Anosy sous la direction du général de corps d’armée, Lala Monja Delphin Sahivelo, ministre des Forces armées, de Rafaravavitafika Rasata, ministre des Affaires étrangères, et de l’Inspecteur général de police Herilala Rakotoarimanana, ministre de la Sécurité publique.
Cette réunion a permis de faire le point sur les aspects logistiques et sécuritaires liés à la visite d’Etat du président français Emmanuel Macron et au Sommet de la COI. Les ministres ont insisté sur l’importance de veiller à la bonne organisation des événements et à la sécurité de tous les participants, tant au niveau national qu’international. Le gouvernement malgache réitère son engagement à faire de ces rencontres un moment de collaboration fructueuse et de renforcement des liens régionaux, dans un cadre serein et sécurisé. De l’autre côté, les préparatifs avancent à propos de l’assainissement, de la réhabilitation des infrastructures et de l’embellissement de la ville.
La COI, créée en 1984 avec les accords de Victoria vise à renforcer la coopération entre ses cinq membres dont Madagascar, les Seychelles, Maurice, l’Union des Comores et la France (via la Réunion). Et la politique comme l’économie, le commerce et la culture sont les domaines d’intervention de cette organisation régionale.
F.M
En vue de renforcer la communication de proximité avec les communautés locales, QIT Madagascar Minerals (QMM) a déployé trois kiosques mobiles dans les localités d’Emonty, d’Ehovatraha et de Mandromondromotra au mois de mars réunissant près de 900 participants.
Les questions abordées lors des rencontres ont tourné autour de la responsabilité sociale des entreprises, le recrutement local ainsi que le contrat-programme. Ce fut également une occasion pour échanger sur les engagements de la société, promouvoir ses actions, mais aussi permettre aux communautés de s’exprimer et de poser des questions aux dirigeants. D’après QMM, cette approche marche plutôt bien pour établir un dialogue continu, inclusif en toute transparence.
« Depuis octobre 2024, 12 sessions de kiosques mobiles ont été organisées dans six municipalités, touchant quelque 3.500 personnes dont un millier ont directement interagi avec les équipes de QMM, en participant à des quiz et à des activités, favorisant ainsi l’interaction et l’engagement communautaire », rapporte le communiqué de QMM.
Jean Riana
Un atelier scientifique se tient les 8 et 9 avril au Carlton Antananarivo, dans le cadre d’une coopération régionale entre Madagascar et La Réunion. L’événement, coorganisé par l’Institut de recherche pour le développement (IRD), l’Office national de la nutrition (ONN) et le Conseil régional de La Réunion, ambitionne de renforcer la résilience alimentaire et nutritionnelle dans l’océan Indien.
Ce projet, soutenu par l’Union européenne via le programme Interreg VI, entend poser les bases d’une expertise scientifique commune en matière de sécurité alimentaire. L’accent est mis sur le Grand Sud malgache, une zone particulièrement touchée par l’insécurité alimentaire. Les échanges, structurés autour de sessions plénières et d’ateliers
participatifs, visent à identifier les enjeux critiques liés aux systèmes alimentaires actuels. Les participants, notamment des scientifiques, décideurs et représentants institutionnels, travaillent ensemble à l’élaboration de solutions durables, adaptées aux défis locaux et climatiques.
« Ce n’est pas un projet de recherche classique, mais une expertise collective qui fait le point sur les connaissances existantes », a souligné Philippe Charly, directeur délégué à la science de l’IRD, lors de l’ouverture de l’atelier, hier. L’objectif est de mobiliser rapidement ces savoirs pour orienter les décisions politiques. Des chercheurs de l’IRD, de l’Université d’Antananarivo, ainsi que des experts réunionnais participent activement à cette initiative.
L’approche retenue privilégie l’efficacité : dresser un état des lieux scientifique en deux ans et formuler des recommandations concrètes. Un comité interdisciplinaire franco-malgache rédigera un ouvrage de synthèse, véritable outil de référence pour les autorités. En toile de fond, une volonté claire : renforcer l’autosuffisance alimentaire et la sécurité nutritionnelle à long terme. Cette coopération scientifique Sud-Sud-Nord apparaît comme une stratégie nouvelle pour faire face aux crises climatiques et alimentaires.
A terme, ce travail collectif vise à appuyer les décideurs malgaches dans la mise en œuvre de politiques fondées sur des données fiables.
Arh.
L’imposition par les Etats-Unis d’un droit de douane de 47% sur les exportations malgaches menace gravement l’avenir des entreprises franches. La présidente du Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), Béatrice Chan Chin Yiu, tire la sonnette d’alarme : des licenciements et
des mises au chômage technique sont inévitables. « Ces entreprises ne pourront plus embaucher », déplore-t-elle.
Cette décision d’appliquer un nouveau régime douanier s’inscrit dans une nouvelle politique commerciale américaine, qui prévoit des hausses de droits de douane jusqu’à 50% pour tous les pays. Madagascar n’échappe pas à la règle. Une situation jugée dramatique, alors que « les exportations vers les Etats-Unis ont atteint 600 millions de dollars l’an dernier, contre seulement 53 millions d’importations », comme l’a rapporté le ministre de l’Industrialisation et du commerce, David Ralambofiringa, lors de la séance d’information à huis clos consacrée à cette nouvelle mesure tarifaire, qui s’est tenue hier dans les locaux du ministère des Affaires étrangères à Antananarivo. « Le déséquilibre pourrait se creuser si les exportateurs malgaches perdent en compétitivité », a-t-il signifié.
La présidente du GEFP, Béatrice Chan Chin Yiu, tire la sonnette d’alarme : la surtaxe de 47% imposée par les Etats-Unis sur les exportations malgaches menace gravement les entreprises franches. Selon elle, des licenciements et des mises au chômage technique sont inévitables. « Les recrutements sont d’ores et déjà suspendus », prévient-elle. Le ministre David Ralambofiringa, s’inquiète des répercussions sur les prix à la consommation aux Etats-Unis. Il appelle à une mobilisation des partenaires américains pour soutenir les négociations en cours avec l’administration Trump. L’objectif : infléchir les nouvelles règles tarifaires.
Stratégies à court, moyen et long terme
Face à l’urgence, le gouvernement malgache a lancé une série d’actions. Dans le compte rendu de cette réunion à huis clos, il est annoncé que « Des discussions bilatérales sont en cours avec les Etats-Unis pour tenter de comprendre les motivations de cette décision et préserver les acquis commerciaux, notamment ceux liés à la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (Agoa) ». En parallèle, Madagascar coordonne ses efforts avec d’autres pays africains également touchés, pour bâtir une réponse régionale.
Les autorités malgaches préparent aussi une stratégie nationale de riposte. « A court, moyen et long terme, il s’agira de renforcer la résilience économique du pays : diversification des débouchés, valorisation des chaînes de production, et promotion de Madagascar comme plateforme industrielle à l’échelle du continent », rapporte-t-on.
Cette crise douanière montre une nouvelle fois la fragilité du tissu industriel malgache, fortement dépendant des marchés extérieurs. La mobilisation rapide du gouvernement et du secteur privé devrait dans ce sens permettre de limiter les dégâts sociaux et économiques. Mais pour les entreprises franches, la survie passera aussi par une refonte de leur modèle d’exportation.
Arh.
Le textile constitue un des secteurs porteurs de l’économie malgache, représentant 19,4% du PIB et employant plus de 400.000 personnes. Madagascar a exporté pour 406 millions de dollars US de vêtements vers les Etats-Unis en 2022, essentiellement grâce à l’Agoa. Cette loi promulguée par les Etats-Unis en 2000, rappelons-le, a aboli les droits d’importation aux Etats-Unis sur plus de 6.800 produits fabriqués dans les pays d’Afrique subsaharienne. Plus de 31 pays font partie de cet accord commercial qui doit en théorie courir jusqu’en septembre 2025.
Les principales exportations de Madagascar vers les Etats-Unis comprennent l’habillement, la vanille, le titane, le cobalt et le nickel, qui représentent ensemble environ 15% des exportations totales du pays. « Les Etats-Unis se classent au deuxième rang des principaux marchés d’exportation de Madagascar, le total des échanges de biens entre les deux nations atteignant 786,6 millions de dollars en 2024 », comme le rapporte l’« Office of the U.S. Trade Representative ». Les exportations américaines vers Madagascar ont totalisé 53,4 millions de dollars, soit une baisse de 13,2% (8,1 millions de dollars) par rapport à 2023, tandis que les importations en provenance de Madagascar ont augmenté de 1,7% pour atteindre 733,2 millions de dollars (12,0 millions de dollars). Le déficit commercial des Etats-Unis avec Madagascar a augmenté de 3,1% pour atteindre 679,8 millions de dollars.
L’augmentation des droits de douane touche 51 des 54 pays du continent. Selon le ministère américain du Commerce, les nouveaux taux varient entre 10% et 50%. Le Lesotho est particulièrement frappé, avec une taxation maximale de 50%, suivi de Madagascar, dont les exportations seront imposées à 47% contre 10 à 15% auparavant. L’Afrique du Sud et l’Algérie verront leurs biens taxés à 30%, tandis que les produits agricoles ivoiriens subiront un prélèvement de 21%. Le Nigeria, de son côté, est soumis à un taux de 14%. Moins impactés, la République démocratique du Congo et le Cameroun voient leurs exportations taxées à 11%.
Anisan’ireo mpanety volo etsy Ambohijatovo, manana ny traikefany, Randrianarivelo Hery Mamy Holin, lehilahy iray 55 taona. Araka ny fitantarany, omaly, teny an-toerana, talentany ny manety volo ary tsy nisy olona nampianatra azy tamin’izany fa nataony fotsiny ilay izy ary hainy hoazy avy eo. Araka ny fanazavana nataony, nanomboka ny taona 2005 teo izy no nanomboka ity asa ity ary roapolo taona aty aoriana, mbola manao izany ho fivelomana izy. Nampahatsiahiviny fa nivarotra fitaovana fanetezam-bolo “tondeuse” tamin’ilay havany no nahitany toerana iray teo Ambohijatovo, nahafahany miasa tahaka izao. “Tratran’ ilay tompon-tsena moa aho tamin’izay ka nilazany fa tokony tsy mbola hiasa raha tsy misy ny fifanarahana. Taorian’izay dia natao ny fifampiresahana teo amiko sy ilay tompon-toerana ary nandeha tsara ny asa”, hoy i Hery Mamy. Ny endri-bolo tsotra na ny “demi-coco” no mpanjifa voalohany nataony tamin’izany. Nambarany fa tsy mbola fantany io, saingy nezahiny ny hahafantatra izany, ary taorian’izay, niezaka nitrandraka ireo endri-bolo maro karazana misy ny tenany ary efa voafehiny izany ankehitriny. “Somary nisy tahotra ihany aho tamin’izany saingy rehefa nataoko ilay izy dia toy ny milalao izany aho manao ilay asa”, hoy ity lehilahy iray ity. Nohamafisiny fa toy ny talenta nentim-paharazana ihany ity fanetezam-bolo ity, ny raibeny no nanana talenta tamin’izany, fahiny, ary ity farany ihany no manety ny volon-dry zareo tamin’izany fotoana.
Mahavelona tsara
Nomarihin’i Hery Mamy, omaly, fa azo atao tsara ny mivelona amin’ny asa fanetezana volo. “Ity asa ity no amelomako ny ankohonako hatramin’izay ary nahafahako nampita ny zanako rehetra”, hoy ny nambarany. Raha ny fanampim-panazavana nomeny, efa manana ny mari-pahaizana Bacc sy Master ny ankamaroan’ireo zanany. Misy aza no efa miasa eto an-tanindrazana sy any ivelany. Ampahafantarina ihany fa efa niasa tamin’ny sambo lehibe iray ity mpanety volo ity teo aloha, izany hoe, tantsambo. Najanona tamin’io asa io moa izy sy ny namany Malagasy mitovy aminy, tamin’izany, satria nitondra entana tsy ara-dalàna ilay sambo nampiasa azy ireo. Faniriany fony mbola kely ny ho lasa dokotera, ary nolazainy fa toy ny manao izany asa izany ihany ny tenany satria maro ireo olona no mirana sy mahatsiaro tena salama tsara rehefa miova tsara ny endriky ny volony.
Fialamboly
Ankoatra ny manety, manana fialamboly toy ny olona rehetra ihany koa i Hery Mamy. Anisan’izany ny mihaino hira, mijery horonantsary, mitsangantsangana miaraka amin’ny fianakaviana. Manao fanatanjahantena ihany koa ny tenany saingy tsy nifantohany be izany fa nataony ho fitaizam-batana fotsiny ihany. “Ny boxe thailandaise sy ny volley-ball no nataony. Nanome hafatra ho an’ny tanora moa ity lehilahy iray ity mba tsy hifidy asa ary manentana azy ireo hampiasa ny talenta hatao fitadiavam-bola ary tsy ho kivy amin’izay rehetra mitranga. Nohamafisiny hatrany fa tsy misy ny asa mahamenatra rehefa ataonao matotra tsara sy am-pitiavana tsara izany.
Nanatontosa : Fitia Randria
23 mirahavavy ireo nahavita fiofanana mahakasika ny haitao ara-kajy mirindra tao Manakara, faritra Fitovinany, ka notolorana mari-pankasitrahana sahaza izany. Tonga tany ny minisitry ny Mponina, Razafinjato Aurélie, nisaotra ireo vehivavy manana fikirizana amin’ny fianarana ny fikirakirana izany haitao ara-kajy mirindra izany.
Fisokafana amin’ny sehatra marolafy indrindra ny fiseraserana, eny hatrany ivelany, ny fahaizana sy fifehezana izany. Nentanina ireo vehivavy hahay hampiasa izany ho fampiroboroboana ny serasera sy fihariana ary ny varotra taozavatra izay mampalaza ny faritra Fitovinany.
« Hahafahana mitady fanofanana hahafahana mivoatra hatrany sy hifandraisana amin’izao tontolo izao amin’ny fampiasana ny teknolojia ny fahaizana mikirakira ny haitao ara-kajy mirindra », hoy hatrany ny minisitra.
Tamin’izany koa no nandinihina ny toerana hametrahana ny « Maison digitale » ao Manakara izay niarahana tamin’ny filohan’ny Orange Solidarité Madagascar, Arson Benja.
Tatiana A
Araka ny vaovao niely tao anaty tambajotra, omaly, dia nisongadina indray i Njiva, lohalaharan’ny Barea. Nahatafiditra baolina telo, tamin’ny lalao nihaonana tamin’ny Khonkaen FC, ny tenany, ny alahady lasa teo, tany Thailande. Nandresy tamin’ny isa 7 no ho 4 moa ry Njiva sy ny klioba misy azy: Ratchaburi FC.
Mandray anjara amin’ny atrikasa tanterahina amin’ity herinandro ity, any Afrika Atsimo, ny tale teknika nasionalin’ny Federasionina malagasin’ny baolina kitra (FMF), Rasoanaivo Rado, sy ny tomponandraikitra misahana ny baolina kitra, sokajy vehivavy eto Madagasikara, Todiniaina Lomie.
Voahosotra ho tompondakan’i France alohan’ny fotoana indray ny klioban’ny Paris Saint Germain (PSG) ny sabotsy lasa teo. Niampy telo indray ny isan’izy ireo rehefa nandresy ny SCO Angers 1 no ho 0. Tsiahivina fa manana isa 74 izy ireo amin’izao fotoana izao ary manaraka azy aoriana kosa ny Marseille, manana isa 52.
Hotanterahina anio ny lalao ampahefa-dalana mandroson’ny fiadiana ny ho tompondakan’i Eoropa, taranja baolina kitra, “Ligue des Champions 2025”. Anisan’ny fifanandrinana azo heverina ho toy ny famarananakely ny fihaonan’ny Arsenal FC (anglisy) sy ny Real Madrid FC (espaniola), tompondakan’ny LDC farany teo.
Anisan’ireo sekoly manana klioba eo amin’ny taranja lomano ny Esca Antanimena. Feno dimy taona amin’ity ny Club natation Esca. Tsy navelan’izy ireo handalo fotsiny izany fa nankalazainy niaraka tamin’ireo mpianatra beazina ao an-toerana. Tamin’ny alalan’ny fifaninanana isaka ny kilasy, no natao ny sabotsy lasa teo, tao amin’ny dobo filomanosana Esca. Nahatratra 400 mianadahy ireo nifaninana nanomboka tany amin’ny kilasy faharoa ka hatramin’ny ambaratonga ambony. Nambaran-dRakoto Olivia, filohan’ ny Club natation Esca fa mivoatra ary mandroso io taranja io. Notsiahivina fa raha 10 ny isan’ireo mpilomano manana kara-pilalaovana federaly tany am-boalohany, ankehitriny, efa mahatratra 46 izany ary efa maro ireo niatrika fifaninanana iraisam-pirenena sy mandrafitra ny ekipam-pirenena.
Tanjona ho an’ny mpitantana ny hampiroborobo ny taranja lomano, izany hoe, hampiditra ny tanora rehetra ho tia lomano ka hahazo fiofanana ara-batana sy ara-tsaina ary ara-panahy. Raha ho an’ny fimy taona manaraka, maniry ny hanatevina ny isan’ny mpilomano ao aminy izy ireo ary hamoaka elita maromaro. Tsiahivina fa anisan’ireo mpilomano novolavolaina tao amin’ny ESCA, Andrianifahanana Zoé, Malagasy voalohany niatrika ny lalao Olympika tany Moscou, ny taona 1980, izay lasa mpanabe ao an-toerana ankehitriny.
Torcelin
Anatin’ny fanomanana sahady ny fifaninanana nasionaly, izay hatao any Mahajanga, ny eo anivon’ny Asief (Association sportive interministérielle pour l’entretien des fonctionnaires), amin’izao fotoana izao. Fepetra maro no horaisina amin’ity taona ity mba hanatsarana ny fifaninanana. Anisan’ny zava-dehibe ny mahakasika ny taranjam-panatanjahantena hifaninanana izay hisy vaovao amin’ity taona ity, raha ny fanazavan’ny filohan’ny Asief, Andrianarison Jean Aimé (Jhone Love). 21 no isan’izany taranja izany ka ho hentitra amin’ny fanaraha-maso ny eo anivon’ny birao. Taranjam-panatanjahantena vaovao ireo lalaovina eny amin’ny morontsiraka, toy ny Rugby beach, hand beach, beach soccer ary ny beach volley. Fepetra voalohany tsy maintsy arahina ny hananan’ny mpilalao “licence”. Eo ihany koa ny tsy maintsy hiatrehana ny fifaninanana rezionaly mba hisorohana ny olana nitranga tamin’ny taon-dasa,teo amin’ny resaka mpikaraman’ady sy ny hosoka. “Fitaratra eny anivon’ny fiarahamonina ny mpiasam-panjakana ka tokony haseho amin’ny fifaninanana toy izao izany”, hoy ny no hamafisin’ity filohan’ny Asief ity. Araka ny fandaharam-potoana, hisokatra ny sabotsy 5 avrily teo ny fifaninanana rezionaly ho an’ny ligin’Analamanga. Miantso ny mpiasam-panjakana tsy ankanavaka ny filohany amin’ny fanaovana fanatanjahantena izay fanafody tsy vidiam-bola sy ho fampisehoana ny firaisankinan’ny mpiasam-panjakana.
Mi.Raz