Les communautés locales (VOI) de Madagascar, gestionnaires des ressources naturelles, ainsi que les organisations de la société civile (OSC) préoccupées par la protection de l’environnement, ont exprimé leurs inquiétudes face à la note n°01/19/MEDD/Mi du 29 janvier 2019. Cette note suspend toute coupe, exploitation et exportation des produits forestiers sur tout le territoire national. En outre, l’arrêté interministériel n° 32100/2014 interdit l’exploitation des bois de mangroves. Bien que ces mesures visent à préserver l’environnement face aux menaces de trafic illicite et d’exploitation abusive, elles suscitent de vives inquiétudes parmi les communautés locales.
« Ces interdictions compromettent les droits d’usage et coutumiers des VOI, engendrant un sentiment d’injustice et menaçant leur subsistance », a soulevé Huynh Corrine Rahoeliarisoa, Coordinateur National de la Coalition nationale de plaidoyer environnemental (CNPE). De plus, elles risquent d’encourager l’exploitation illégale et de compromettre la gestion durable des ressources naturelles.
Pour trouver des solutions, la CNPE, le Réseau Mihari, Tafo Mihaavo et la FIVOI Menabe, ont tenu un atelier de « dialogue national relatif à la sécurisation des droits des communautés gestionnaires ressources naturelles à Madagascar », les 17 et 18 juin à l’Hôtel La Résidence Ankerana, Antananarivo. Ce dialogue a réuni plus de 60 participants, y compris des représentants des communautés locales, des OSC, des ONG, des chercheurs, et non moins le ministre de la Pêche et de l’Economie bleue (MPEB), Paubert Mahatante et le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Fontaine. A l’issue des deux jours de discussions et d’échanges, chaque partie s’est engagée à « sécuriser les droits des communautés locales et à promouvoir une gouvernance environnementale durable à Madagascar ».

Arh.

La troisième édition de Zah@Geek, le plus grand salon d’emploi du numérique à Madagascar, aura lieu les 21 et 22 juin, dans les nouveaux locaux d’Orange Digi­tal Center, à la Gare Soarano. Organisé par Orange Mada­gascar avec le soutien de Huawei, cet événement rassemble plus de 40 entreprises exposantes et se focalise cette année sur l’intelligence artificielle (IA) dans les thématiques des conférences.
Le directeur général d’Oran­ge Madagascar, Fré­dé­ric Debord, a confirmé que « Zah@Geek 3.0 offre une réponse concrète aux défis de la transformation numérique et de l’emploi des jeunes Malgaches compétents en informatique ». Plus de 5.000 jeunes diplômés et demandeurs d’emploi sont attendus. Les entreprises exposantes proposeront des jobs dating et speed recruiting, avec une centaine de postes à pourvoir immédiatement.
« Les opportunités d’emploi dans le secteur du numérique restent encore largement élevées comparées aux jeunes diplômés disposant de compétences numériques. Le salon Zah@Geek est une réponse concrète d’Orange Madagascar à cette problématique » a renchéri Frédéric Debord. Les conférences thématiques mettront ainsi en avant l’IA, son rôle dans le développement des entreprises et l’amélioration de la vie quotidienne. Des activités d’orientation et d’insertion professionnelles, telles que des Masterclass et un hackathon, enrichiront le programme.
La réédition de Zah@Geek se justifie notamment par le fait que les précédentes éditions ont enregistré plus de 6.000 visiteurs et ont permis plus de 300 recrutements directs. Cet événement s’inscrit dans les missions d’Oran­ge Digital Center Madagas­car, qui a formé depuis 2021, 4.000 jeunes, dont plus de la moitié sont des femmes. « Parmi les sortants, plus de 1.000 ont trouvé un emploi », se félicite le directeur général d’Orange Madagascar.

Arh.

Le projet d’électrification rurale par les énergies renouvelables, phase trois (ERER III), s’apprête à transformer le Nord-est de Madagascar. Un accord de don de 18 millions d’euros a été signé hier à Antaninarenina entre le Gouvernement malgache et la République fédérale d’Allemagne, via la coopération financière (KfW). Ce projet bénéficiera à 170 villages répartis dans 138 communes rurales de cette partie de la Grande île.

La signature de l’accord de financement a réuni la ministre de l’Econo­mie et des Finances (MEF), Rindra Hasimbelo Rabarini­ri­narison, le ministre de l’Energie et des Hydro­car­bures (MEH), Olivier Jean-Baptiste, le responsable portefeuille de KfW, Dorothée Honauer, et le secrétaire exécutif par intérim de l’Agence de développement de l’électrification rurale (Ader), ainsi que les représentants de la République fédérale d’Alle­magne à Madagascar. Cet accord est le fruit des négociations intergouvernementales sur la coopération au développement, tenues à Berlin le 10 mai 2023, entre la République fédérale d’Alle­mag­ne et la République de Madagascar.
Le projet, potentiellement centré sur la baie d’Antongil, couvrira une superficie de 2 100 km². Antongil, la plus grande baie de Madagascar, regroupe plusieurs communes et villages actuellement non électrifiés. L’initiative prévoit de « créer plus de 50.000 connexions de réseaux et de mini-réseaux solaires sur une étendue de 193 km, reliant plus de 870 hameaux », annoncent le MEH et le MEF dans un communiqué conjoint. « Une extension du réseau de la Jirama dans la région d’Ambatosoa, appuyée par 12 mini-réseaux solaires, devrait produire 9,3 MW de puissance, desservant ainsi plus de 60.000 habitants », indique-t-on.
Avec cet accord, l’engagement total de l’Allemagne dans le secteur des énergies renouvelables à Madagascar atteint environ 60 millions d’euros.

Exploiter les énergies renouvelables

Dans la pratique, ce projet d’électrification vise à fournir une source d’énergie durable et respectueuse de l’environnement aux zones rurales non-électrifiées. La mise en Å“uvre du projet ERER III sera assurée par l’Ader et devrait être finalisée d’ici fin 2029. Ce projet s’inscrit dans les programmes gouvernementaux et les partenariats public-privé qui visent à doubler la production et l’accessibilité à l’électricité en exploitant les énergies renouvelables.
L’arrivée de l’électricité dans ces localités devrait propulser l’économie régionale, principalement basée sur la pêche et l’éco-tourisme, en créant des emplois pour les jeunes et en favorisant l’émergence de nouvelles entreprises locales. En outre, le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures a annoncé pour cette année la mise en place de 78 centrales solaires à travers le pays, visant une capacité totale de 50 MW.

Arh.

Rantsa-mangaika ao anatin’ny minisiteran’ny Tontolo iainana sy ny fampandrosoana maharitra (Medd) ny Rafitra miady amin’ny fahalotoan’ny tontolo iainana an-dranomasina (Olep). Natao ny sabotsy 15 jona teo, tany amin’ny seranan-tsambon’i Toliara ny fanazarantena sy ny fampiasana ireo fitaovana manara-penitra raha sendra misy ny fahaverezan-tsolika an-dranomasina.
Nilaza ny minisitry ny Tontolo iainana (Medd), Max Andonirina Fontaine, fa misy antony manokana matoa natao tany Toliara ity fanazarantena ity. Mirefy 530 km ny morontsiraky ny Atsimo Andrefana. Mivelona amin’ny hazan-dranomasina ny ankamaroan’ny mponina. Eo koa ny ala honko, toeram-ponenana sy fanatodizan’ny hazandranomasina samihafa. Maro ny sambo vaventy vahiny mivezivezy amin’iny tendrony atsimon’ny morontsirak’i Madagasikara iny. « Koa, vonona isika hiatrika rahe sendra misy ny loza », hoy ihany izy.
Nohazavain’ny tale jeneralin’ny Olep, Ratolojanahary Jean Baptiste, fa tsy mbola nisy ny tranga tena natahorana teto amintsika satria mbola latsaky ny 20 t ny solika very.
Efa nanampy tamin’ny fiatrehana sambo nisy solika very an-dranomasina tany Maorisy, tamin’ny taona 2019, ny Olep. Efa nahazo fanampiana ara-bola avy amin’ny Tahirimbola iraisam-pirenena mahakasika ny fahaverezan-tsolika an-dranomasina (Fipol) i Madagasikara.

Njaka A.

Ho avy eto amintsika tsy ho ela ny delegasiona avy amin’ny Tanger Med Engineering hijery ny fomba hampivelarana ny fiaraha-miasany amin’i Madagasikara. Mirefy 1000 ha ny seranan-tsambon’i Tanger Med ao Détroit de Gibraltar, any Maraoka. Miisa 100 000 ireo sambo mifamezivezy isan-taona ao an-toerana.

Natao nandritra ny roa andro ny dinika nasionaly ho an’ny fiantohana ny zon’ny vondron’olona ifotony mpiaro ny tontolo iainana (VOI). Tanjona ny hanomezan-danja azy ireo noho ireo adidy mavesatra sahaniny amin’ny fiarovana ny tontolo iainana sy ny fiarovana ireo harena anaty rano.

Nizarana masomboly vary 2,30 taonina ny tantsaha any amin’ny kaominina Mahabo sy Ampanihy, distrika Mahabo, faritra Menabe, ny 15 jona teo. Miampy zezika NPK 3,83 t sy zezika organika 19,13 t. Ny tetikasa Purpa ao anatin’ny minisiteran’ny Fambolena sy ny fiompiana (Minae) nahatanterahana izany.

Mitentina 18 tapitrisa euros ny famatsiambola avy amin’ny Sampandraharaha fampindramam-bola alemà ho an’ny fanarenana (KFW). Hampiasana ny vola ny hananganana fotodrafitrasa hamatsiana herinaratra azo havaozina any Ambatosoa, ao amin’ny helodranon’i Antogil, distrika Maroantsetra. Natao sonia ny 18 jona teo ny fifanarahana.

Alors que les résultats de la Haute cour constitutionnelle (HCC) se font attendre, le nouveau paysage au sein de l’Assemblée nationale se dessine progressivement. La nouvelle majorité présidentielle se profile et pourrait être soutenue par un groupe considérable d’indépendants.

Cette nouvelle majorité devrait déterminer l’image du nouveau Gouvernement à venir. Bien que les résultats ne soient pas encore officiels, une tendance assez nette semble déjà se dégager à Tsimba­zaza. Quelques changements sont attendus du côté de la HCC, mais cela ne devrait pas trop impacter sur les résultats en général. Alors que les candidats de l’Irmar ont presque atteint les 120 districts, ceux indépendants ne sont pas en reste avec une bonne majorité des voix. Les résultats provisoires de la Commission électorale na­tionale indépendante (Ceni) ont déjà fait état de près de 80 candidats de l’Irmar, une cinquantaine d’indépendants et une vingtaine de candidats de l’opposition.
D’autre part, de nom­breux candidats indépendants ont déjà fait part de leur volonté à soutenir le régime actuel. Parmi ceux-ci, une coalition de candidats indépendants composée de nouveaux et d’anciens députés, dont Marco Tsaradia ou encore Nicolas Randriana­solo.
Avec une majorité présidentielle soutenue par une bonne partie des indépendants, la majorité parlementaire ne devrait donc pas être aussi difficile à déterminer. Par conséquent, la mise en place d’un nouveau gouvernement n’en est pas plus. A noter qu’il appartient à la majorité parlementaire de proposer une liste de Premier ministrable au président de la République. Trois noms devraient alors être présentés pour lui permettre de choisir le futur Premier ministre. En attendant, plus d’un se pose la question de savoir si l’actuel Premier ministre, Christian Ntsay sera-t-il encore ou non dans cette liste…

T.N