Conformément à la Loi fondamentale, les nouveaux élus de l’Assemblée nationale entament leur prise de fonction officielle ce jour à Tsimbazaza. Cette journée marque également la rupture avec l’ancienne législature, à multiples égards. Bien évidemment, la composition des nouveaux membres du Bureau permanent sera scrutée de près, à commencer par celui ou celle qui va présider l’institution pour les cinq années à venir.

Dans la presse, ces temps-ci, des noms circulent déjà comme quoi telle ou telle personnalité est plus sollicitée que d’autres. Il faut reconnaître que parmi les nouveaux élus, certaines personnalités sortent du lot, de par leur cursus académique et leur expérience en matière d’administration.

Pour autant, devenir numéro un d’une chambre parlementaire, c’est une toute autre histoire. A part les expériences, d’autres paramètres pourraient également entrer en jeu. C’est le cas notamment de la capacité de la personne à fédérer et à transformer l’énergie des parlementaires en une force pour le développement du pays.

Et pour cause, la majorité des parlementaires ne tranchent pas en faveur de l’intérêt commun, contrairement à leurs propres intérêts et privilèges. Sans oublier que pendant les moments forts des parlementaires, ils brillent par leur absentéisme et il arrive que des projets de texte soient votés seulement par moins d’un quart des élus. Et les manquements foisonnent à mesure que l’on en parle. C’est également tous ces maux que le nouveau bureau permanent doit traiter tout en se rappelant que les élus portent la voix de leurs électeurs. Un exercice plutôt difficile, a priori.

Rakoto

Après des résultats décevants aux élections législatives, l’opposition se prépare pour les prochaines élections communales et municipales, en mode chacun pour soi. Le Tim veut faire cavalier seul dans la Capitale et apparemment, les autres partis de la plateforme veulent en faire de même.

Les élections communales et municipales sonnent la fin de l’union sacrée de la plateforme d’opposition Firaisakina qui a obtenu une vingtaine de sièges à l’Assemblée nationale. Non seulement, il y a des tensions au sein du groupe, mais également une scission inévitable au sein de ce front commun.
Dans son discours à l’occasion de la célébration du 22e anniversaire du parti Tim, son fondateur et ancien président Marc Ravaloma­nana, a laissé entendre que sa formation politique est prête à présenter des candidats aux élections communales, notamment à Anta­na­narivo, avec ou sans le soutien du Firaisankina.
En même temps, le parti Hery vaovao ho an’i Mada­gasikara (HVM), membre de Firaisankina, a aussi annoncé sa participation aux prochaines élections. Son président national, Rivo Rakoto­vao, a évoqué la possibilité de candidatures indépendantes au sein de la plateforme, tout en n’excluant pas une candidature commune.
Et même au sein des députés du Firaisakina, la guerre de leadership pour prétendre chef de l’opposition dans l’Hémicycle, ne fait que commencer, signe que cette plateforme de l’opposition marche inéluctablement vers la scission
Du Firaisakina à Firaisambe
Plus surprenant encore, Rivo Rakotovao a révélé hier la création d’une nouvelle coalition dénommée «Firai­sambe» ou grand rassemblement de «tous les Malgaches qui constatent la mauvaise gestion du pays et qui veulent contribuer au développement du pays», selon ses propres termes.
La plateforme Kôlekti­fan’ny Malagasy, qui n’a obtenu qu’un seul siège lors des dernières législatives, est quant à elle, en perte de vitesse. Elle ne fait pas le poids ni au sein de l’opposition ni au sein de l’Assem­blée nationale. Reste à sa­voir, lequel des partis en lice qui ambitionne de jouer chacun son va-tout dans les urnes, va-t-il soutenir ?
Plus d’entente entre les plateformes, autant dire que l’opposition risque de ne plus retrouver sa crédibilité sur la scène politique nationale. Alors que le mandat du président actuel se poursuit, l’avenir de l’opposition semble plus que jamais incertain.

F.M

Le programme de Développement des filières agricoles inclusives (Defis) s’engage à soutenir les petits producteurs à travers les Groupements villageois d’entraide communautaire (GVEC). Depuis 2019, le programme Defis, financé par le Fonds international de développement agricole (Fida), a permis à 13.190 exploitations agricoles familiales (EAF) de bénéficier des avantages offerts par 686 GVEC répartis dans tout le pays.
«Ce programme permet non seulement d’offrir des services financiers de proximité tels que l’épargne et le crédit, mais aussi des services non financiers comme l’éducation financière», explique-t-on.
Les GVEC se composent de 15 à 25 membres qui mettent en commun leurs économies pour accorder des prêts internes, favorisant ainsi une autonomie financière collective. Ces groupements ont bien servi aux femmes et autres petits producteurs non desservis par les institutions de microfinance traditionnelles.
A Manakara, le GVEC Miaradia a distribué un montant record lors de son premier cycle grâce à une gestion rigoureuse de ses ressources. Comme en témoigne une des femmes membres, Madeleine Razanavelo, «En intégrant le GVEC, j’ai pu payer les frais de scolarité de mes enfants et financer les semis pour la nouvelle saison rizicole». Ce groupe constitué en décembre 2022, a partagé 4,473 millions d’ariary entre ses membres à la fin de son premier cycle, démontrant ainsi l’efficacité du réinvestissement collectif.
A Ihosy, le GVEC Soafaniry, actif depuis 2019, compte maintenant 34 membres. Lucien Paul Raheriandrinia, un membre du groupement, explique que «grâce aux parts du GVEC et aux revenus de mon élevage, j’ai pu acquérir une maison». Ce GVEC prévoit de constituer un capital de plus de 10 millions d’ariary d’ici septembre 2024, avec des projets de plantation de manioc et la production de semences de riz.
Les GVEC ont également réduit leurs taux d’intérêt pour favoriser une plus grande participation financière. Selon le rapport du programme Defis, «Avec des taux passant de 9 à 8 %, ces groupements encouragent leurs membres à ouvrir des comptes auprès des institutions de microfinance et des banques régionales».

Arh.

Intelligence artificielle. Une étude sur la mise en place d’un institut d’intelligence artificielle (IA) appliquée pour l’océan Indien est en cours, comme l’a indiqué le ministre du Dévelop­pement numérique, des Postes et des Télé­communications (MNDPT), Tahina Razafin­dramalo, lors de sa participation en fin de semaine à la conférence mondiale sur l’intelligence artificielle à Shanghai (Chine), placée sous le thème «Gouverner l’IA pour le bien et pour tous».
Le ministre a souligné l’importance de sensibiliser et d’éduquer le public et les décideurs aux enjeux de l’IA et de la cybersécurité. Il a également mentionné les avancées en e-Gouvernance et services publics grâce à la coopération numérique entre la Chine et Madagascar, renforçant ainsi l’utilisation de l’IA dans ces domaines.

Les invasions acridiennes à Madagascar constituent une véritable menace pour l’agriculture et la sécurité alimentaire du pays. Depuis février, le ministère de l’Agriculture et de l’élevage (Minae), via le Centre national de lutte antiacridienne (IFVM), mène une campagne terrestre contre les criquets.
«Jusqu’à présent, 30.000 hectares ont été traités, mais des essaims persistent dans plusieurs régions, dont le Menabe, Matsiatra Ambony, Amoron’i Mania, Atsimo Andrefana et Ihorombe», informe-t-on au niveau du Minae.
Pour atténuer les invasions dans d’autres régions, l’Armée malgache et le Minae collaborent en lançant une opération de lutte aérienne. Certaines zones infestées étant inaccessibles par voie terrestre, rendent l’intervention aérienne indispensable. Ainsi, l’Armée met à disposition de l’IFVM un hélicoptère pour traiter 6.000 hectares supplémentaires sur une période de 15 à 20 jours. Elle a remis officiellement l’hélicoptère en question au Minae samedi.
Cette opération aérienne, ciblant principalement les régions Menabe et Amoron’i Mania, nécessite près de 6.000 litres de pesticides, financés par le programme Defis.
Et d’après le ministre de l’Agriculture, Suzelin Ratohiarijaona, «Pour une lutte durable, le Minae a élaboré, en collaboration avec ses partenaires et divers acteurs, une stratégie sur quatre ans». L’objectif est de maîtriser les invasions acridiennes et d’éradiquer les criquets ravageurs.

Arh.

En mars 2024, le portefeuille de la Banque mondiale à Madagascar s’élevait à 4,1 milliards de dollars, répartis dans 26 projets nationaux et quatre opérations régionales. Parmi les secteurs bénéficiaires, les infrastructures s’adjugent la plus grande part avec 1,39 milliard de dollars, soit 34% des financements.

Selon la Banque mondiale, quatre principaux secteurs bénéficient de ce financement, dont les infrastructures avec 1,39 milliard de dollars (34 %), le développement durable fi­nancé à hauteur de 1,215 milliard de dollars (29%), le développement humain avec 1,092 milliard de dollars (26%) et la croissance, les finances et les institutions équitables bénéficient de 435 millions de dollars, représentant 11% des financements.
En plus des investissements financiers, «la Banque mondiale fournit des services d’analyse et de conseil pour soutenir la prise de décisions éclairées et la mise en œuvre efficace des projets de développement», expli­que l’institution. Cette ap­proche permet de renforcer les capacités locales et d’assurer une utilisation optimale des ressources.

CPF pour Madagascar
Le Cadre de partenariat pays (CPF) pour Madagas­car, couvrant la période 2023-2027, a été approuvé en avril 2023. Il définit la stratégie de la Banque mondiale pour soutenir une croissance inclusive et résiliente à Ma­dagascar.
«La mise en œuvre de cette stratégie sera assurée par les organisations membres du Groupe de la Banque mondiale (GBM), comprenant la Ban­que mondiale, la Société financière internationale (IFC), qui se concentre sur le secteur privé dans les marchés émergents, et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), qui offre des assurances contre les risques politiques et des garanties de rehaussement de crédit», précise la Banque mondiale.
Ce CPF quinquennal est structuré autour de trois objectifs principaux. Le premier vise à améliorer les opportunités d’emploi par des actions transformatrices. Le deuxième est de rendre la croissance plus inclusive en abordant les faiblesses et les inégalités dans la prestation des services publics. Enfin, le troisième objectif est de créer une résilience aux chocs pouvant inverser les gains de croissance ou aggraver les inégalités so­cioéconomi­ques.
«Etayé par le Diagnostic systématique du pays (SCD) et le Diagnostic du secteur privé du pays (CPSD), ce CPF reflète également de larges consultations avec le gouvernement, les partenaires au développement, le secteur privé, la société ci­vile et le monde universi­taire», souligne la Banque mondiale.

Arh.

Tian’izy ireo ny mozika rock. Tiany ihany koa ny misary adala eny an-tsehatra. Taona maro anefa no tsy nisy izany, ka tena fotoan-dehibe ny alin’ny sabotsy teo ho an-dry Ikala. Fotoana nahitana an-tsehatra indray an’i Ampelagie sy i Marie Jeanne, tetsy amin’ny Kudeta Urban Club. Nihamatotra? Niverina tamin’ny fitiavany taloha angamba, satria tsapan’ireo nanatrika fa nanana fahatosikan-tena ka nizara izay azony natao izy ireo. Nitondra be ihany koa ny fanotronan-dry Naday sy Mathilda ary Mamps teo amin’ny gitara, sy i Mana teo amin’ny amponga maroanaka.
Ireo hira vahiny nanamarika ny fiantombohan’ny fahatanorany no nozarain-dry Ikala tamin’ny tapany voalohany. Namerina kely ireo nanatrika tany amin’ny 20 taona lasa izany. Narahin’ireo hira malagasy nosafidin’izy ireo manokana izany tamin’ny tapany faharoa. Mazava loatra fa tsy azo nihodivirana ry “Taranaka”, “Voararabis”, “Filafila”, efa nahafantarana azy ireo taloha. Rahoviana ny seho manaraka? Irariana tsy aman-taonany intsony.

Zo ny Aina

Samedi à Anosy, la ministre des Affaires étrangères (MAE) Rasata Rafaravavitafika, a participé à la réunion préparatoire virtuelle, du 9e Congrès sur le Panafricanisme, du 29 octobre au 2 novembre à Lomé (Togo). L’objectif est de s’interroger sur le « devenir humain, politique, culturel, social et sociétal dans un monde instable », a expliqué le communiqué du MAE.
En tout cas, la MAE n’a pas manqué d’adresser ses félicitations à l’ensemble des dirigeants de l’Union africaine pour « L’adoption de la Décennie des racines africaines et de la diaspora africaine ».
« Madagascar participe activement dans la mise en œuvre de cette initiative », a-t-elle affirmé. Pour elle, il est important que chaque pays ait sa propre langue. « La langue malgache est un symbole d’unité à Madagascar et une source essentielle de la culture nationale », a-t-elle fait savoir.

T.N

La délégation parlementaire dirigée par le président du Sénat, le général Richard Ravalomanana a rencontré les membres de la diaspora malgache au Canada le weekend, en marge de la 49e Assemblée parlementaire de la francophonie à Montréal. La contribution de la diaspora malgache au développement de Madagascar, a été au centre des discussions.

L’initiative revient au président de « l’Asso­ciation diaspora malagasy mifanohana ». Bary Randresy a invité la délégation parlementaire à participer à une rencontre samedi, en présence de la chargée d’affaire de l’ambassade malagasy au Canada, Sahon­dra Harilala Rakotoniaina.
Et, deux heures n’auront pas suffi pour permettre à chacun d’émettre son souhait et d’aborder des questions essentielles au développement de la Grande île. Et en tant qu’institution en charge des Collectivités territoriales décentralisées (CTD), le Sénat a été à l’écoute de la diaspora souhaitant entreprendre et apporter sa contribution dans différentes localités du pays. L’objectif étant d’améliorer le quotidien de la population malgache qui se trouve actuellement en difficulté, à cause de l’inflation ou de l’insécurité sous toutes ses formes.
Les deux parties ont ma­nifesté leur volonté de renforcer les échanges afin de concrétiser les objectifs. La diaspora a cependant profité de cette rencontre pour formuler son souhait de pouvoir participer à la vie citoyenne, notamment au vote lors des différents scrutins. A cela s’ajoute la nécessité de désigner un ambassadeur au Canada.
De leur côté, les parlementaires ont tenu à mettre en garde les membres de la diaspora contre les fausses informations et les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, « à l’origine des critiques sans fondement et qui n’apportent rien de bon pour le pays », a indiqué le président du Sénat.
Outre le général Richard Ravalomanana, le vice-président du triangle du Sud, Nicolas Rabemananjara, ainsi que le président de la Commission Finances, économie et développement durable, Neypa­traiky André Rakotoma­monjy, ont fait partie de la délégation.

T.N

Les nouveaux députés n’ont pas encore fait leur entrée à Tsimbazaza, mais les activités débutent déjà au sein de l’Assemblée nationale.
Représentante de Madagascar à la 55e Assemblée plénière du Forum Parlementaire de la Sadc (FP-SADC) à Luanda (Angola), présidée par Roger Mancienne du Parlement seychellois, du 1er au 5 juillet dernier, Sophie Ratsiraka, l’élue de Vatomandry, est nommée vice-présidente de la Commis­sion démocratie, gouvernance et droit de l’homme. Et, ce fut une occasion pour les parlementaires de prêter serment et affirmer leur adhésion au sein du Forum parlementaire.
Plusieurs sujets ont alors été soulevés durant cette rencontre, mais le thème principal était axé sur le rôle des Parlements dans la promotion des politiques en matière d’énergies renouvelables et la création d’un marché unique régional de l’énergie.
D’autres sujets ont également été au menu, notamment la transformation du Forum parlementaire en un véritable Parlement régional, mais également les condamnations autour de récente tentative de coup d’Etat en mai en République démocratique du Congo, la mise en œuvre de la loi type de la Sadc en matière électorale ou encore la nécessité de financer les missions d’observations électorales du Forum parlementaire.

T.N

A part le problème de fuite de sujets, l’examen du BEPC s’est déroulé comme prévu, a laissé entendre sans se sourciller un responsable auprès du ministère de l’Education nationale. Tant qu’on y est, il fallait aussi ajouter que c’est un phénomène récurrent dans le monde et Madagascar ne fait pas exception. On aura tout vu, tout entendu, mais cette mauvaise manière de minimiser les faits et la gravité de la situation, pour se dédouaner de toute la responsabilité, frise carrément le ridicule. Franchement, personne n’est dupe.
Quelque chose ne va pas dans le secteur de l’éducation nationale. Et l’essentiel est de savoir pourquoi, pour que le même problème devenu « banal », ne se répète pas encore et encore. Comme si c’est déjà ancré dans le système éducatif malgache, à la fois attendu et inéluctable.
Effectivement, des fuites avérées de sujet ne datent pas d’hier, et perturbent à chaque fois le déroulement des examens et sèment la panique chez les candidats. Suspendre une épreuve et ne pas utiliser le sujet de secours prévu en cas de problème, car faisant également l’objet d’une fuite, témoigne de la gravité de la situation, découlant d’une mauvaise organisation, quoi que l’on puisse dire. Pis encore, envoyer par SMS au chef de centres le sujet de remplacement à copier sur le tableau noir de chaque salle d’examen. Du coup, la durée de l’épreuve a été décalée de plusieurs heures.
Sous cet angle, les responsables n’ont pas su tirer des leçons du passé. Car entre la phase de conception de sujets d’examen, à huis clos dans un endroit tenu secret et celle de l’impression, il y a une faille quelque part, source de cette fuite difficile que les responsables sont incapables de colmater. C’est pourquoi chaque année, le même problème et la même fuite en avant.

JR.

Reconnu coupable de détournements de fonds au sein du ministère de la Santé publique, le candidat aux élections législatives dans le district de Vangaindrano, Sylvestre Mahavita, a été incarcéré à Antanimora, depuis le mois d’avril. Maintenant qu’il est élu député de Madagascar, sans faire de campagne, ses partisans réclament sa libération immédiate. Son avocat a fait appel du jugement de la Justice et l’audience se tiendra ce jour.

Les esprits s’échauffent à Vangaindrano, en attendant la nouvelle audience prévue demain au Pôle anti-corruption (Pac) et à l’approche de la session spéciale des députés nouvellement élus ce mardi. Pour rappel, l’avocat de Sylverstre Mahavita, a fait appel de la décision de la Justice.
Malgré la peine de prison ferme jusqu’à 5 ans, d’amende de 122 milliards, l’interdiction d’exercer dans l’Administration publique et de faire de la politique pour une durée de 3 ans, prononcée le 6 juin, à l’encontre du candidat indépendant Sylvestre Mahavita, derrière les barreaux à Antanimora depuis le mois d’avril, pour détournement de fonds, il a gagné la confiance des électeurs et figure sur la liste des élus députés de Madagascar, proclamée par la Haute cour constitutionnelle (HCC). A noter que deux sièges ont été à pourvoir à Vangaindrano dont l’un a été brigué par le député de l’Irmar,Tojosoa Idéal Randrianasolo.
Et en dépit de cette condamnation pénale, pour délit de droit commun, c’est-à-dire que Sylverstre Mahavita ne bénéficie par du régime juridique dérogatoire au droit commun avec la justice, relatif à l’immunité parlementaire, ses partisans ne l’entendent pas de cette oreille, surtout après la proclamation des résultats définitifs. Ils ont manifesté dans la rue de Vangaindrano le weekend, pour réclamer la libération du « député détenu ». Les forces de l’ordre sont intervenues pour faire respecter l’ordre public.
Le sort de ce député détenu, est alors entre les mains du Pôle anti-corruption (Pac) qui va trancher demain aux 67 ha. A noter que Syl­verstre Mahavita a fait une demande de mise en liberté provisoire (LP).
Dans tous les cas, si le député reste en prison, son second dans la liste devra le remplacer au sein de la Chambre basse. Il s’agit de Zonarivelo Hery Mamy Razafindradana.

T.N

Anisan’ireo foibe fikarohana sy fanabeazana ary fampianarana momba ny kolon­tsaina malagasy, ela niorenana ny Zanabaliha. Nisy fotoana niova endrika izy io. Ankehitriny, miverina amin’ny nahalalana azy ary mivelatra amin’ny lafiny hafa…

Tany amin’ny taona 1980 no efa nanomboka ny dinika hoenti-mamerina indray ny Malagasy hiaina ny kolontsainy. Nifanindran-dalana tamin’izany, efa nandray andraikitra nanandrify azy tamin’ny fampianarana izany ny tanora vitsivitsy… Taona 1995, rehefa nahazo tsodrano sy fankatoavana tamin’ireo raiamandreny sy olobe mpandala ny kolontsaina malagasy, tafatsangana ara-panjakana ny Foibe fikarohana sy fampianarana momba ny kolontsaina sy zavakanto malagasy, nampisalorana ny anarana Zanabaliha.

Fantatra fa miverina haka ny endriny tamin’izany fotoana izany ity foibe ity. Misy ny sampana dihy sy hira malagasy, kabary, valiha, soratra. Hivelatra ny foibe, satria, misokatra ny sampana lalao malagasy, izay tsy nisy hatramin’izay. Ireo rehetra ireo, hitovy fomba fiasa: fikarohana, fampianarana (na fampahafantarana), fampivelarana (fampisehoana, atrikasa, ranty, fifanakalozana…).

Mivelatra amin’ny fiaraha-miasa

Nambaran’ny tomponandraikitra sady mpitantana ity foibe ity fa namolavola mpampianatra izy ireo nandritra izay fotoana naharitra izay. Noho izany, hiampy ny mpampita fahalalana. Hana­na fivelarana amina fiaraha-miasa maro ny Zanabaliha manomboka eto. Tsy ny sehatra eto an-toerana ihany fa hatrany ivelan’i Mada­ga­sikara ihany koa, samy hiaraka hiasa amin’ity foibe ity avokoa.

Raha tsiahivina, teny Itaosy no nitsimohan’ny Foibe fikarohana sy fam­piana­rana  Zanabaliha. Tano­ra vitsivitsy, notarihin’ny ray aman-dreniny avy, no nifanakalo hevitra.
Rehefa nentina teo an­atrehan’ny  Oloben’ny ko­lon­tsaina malagasy, toa ny Pr. Albert Rakoto Ratsi­mamanga ny hevitra tapaka, tsy nisalasala nandray ny andraikitra amin’ny naha filoham-boninahitra azy izy.

HaRy Razafindrakoto

Nampandre ny mpanjifany ny Jirama fa tara ny fahatongavan’ny sambo mitondra solika mavesatra avy any ivelany. Voatery mitsitsy ny tahiry eo am-pelatanana ny orinasa, hampihodinana ny milina mamokatra herinaratra. Nisy ny fanapahana ny famatsiana mandritra ny adiny roa, omaly.
Vita omaly, ny famindram-pitantanana eo amin’ny tomponandraikitra voalohan’ny Tsenam­barom-panjakana avy amin’ny famatsiam-bola anatiny (PRMP-RPI), mpisolo toerana, Raoelison Ranja, sy ny vaovao, Tsabotosolofo Tanjona. Nanome toky ity farany fa hanohy sy hanafaingana ny asa efa natomboka, saro-pady tokoa ity andraikitra ity.
Manohana ny fampiroboroboana ny fambolena tsaramaso, katsaka ary vary, any Bongolava ny minisiteran’ny Fambolena sy ny fiompiana. Miara-miasa aminy ny mpamokatra masomboly vary an-drano miisa 10, vary an-tanety miisa 10, katsaka miisa 20, tsaramaso miisa 20. Eo koa ny ivontoeram-pikarohana Fofifa any Kianjasoa.
Nandray anjara tamin’ny fihaonambe
iraisam-pirenena mahakasika ny angovo i Madagasikara. Natao ny 25-28 jona teo izany, tany Barcelone Espagne. Tanjona ny hampiroboroboana ny sehatry ny angovo azo havaozina. Mitentina 30 miliara dolara ny famatsiam-bolan’ny Banky afrikanina ho an’ny fampandrosoana (Bad) ho an’i Afrika.

Nampahafantarina omaly, ny Paikadin’ny Madagascar National Parks (MNP) ato anatin’ny dimy taona ho avy (2024-2028). Antsoina hoe Impulse 2024, fiarahantsika ho an’ny valan-javaboahary ity paikady ity. Miahy ny MNP ny minisiteran’ny Tontolo iainana sy ny fampandrosoana maharitra (Medd). Efa fanao isan-taona, nanomboka ny taona 2019 ny fivoriana iarahana amin’ireo mpiara-miombon’ antoka amin’ny MNP rehetra. Tanjona ny hampitoviana ny fijery sy ny vina ary ny fampandrosoana ny mponina manodidina ny valan-javaboahary. Tsiahivina fa miisa 43 ny valan-javaboahary tantanin’ny MNP.
Tafiditra ao anatin’ny paikady 2024-2028 an’ny MNP ny hanatsarana ny lanjan’ny tontolo mananaina, ny fiarovana ny rohy voahary ary indrindra ny fanatsarana ny fiainan’ny mponina manodidina ny valan-javaboahary. Eo koa ny famatsiam-bola maharitra, ny fanatsarana ny fitantanana ary ny fampahafantarana ny MNP eny ifotony, eto amin’ny firenena ary eo amin’ny sehatra iraisam-pirenena.

Nambaran’ny tale jeneraly (DG), Rakotoarisoa Ony, fa «tena ilaina ity paikady mandritra ny dimy taona ity mba hitondra fampandrosoana ma­haritra ny fiarovana ny harena voajanahary. Tsy tanteraka izany raha tsy eo ny tohana iarahana amin’ny mpiara-miombon’antoka sy ny ezaky ny mpiasan’ny MNP. Azonay antoka fa ho tratra ny tanjona apetraka».

Njaka A.

Mitohy hatrany ny tolotra omen’ny BNI Madagascar ho fahafaham-po ny mpanjifany. Ankehitriny, miara-miasa amin’ ny Mvola izy amin’ny alalan’ny tolotra #699# izay ahafahan’ny mpanjifa tsy ankanavaka manara-maso ny toe-bolany eny anivon’ny banky. Tsotra, mora, tsy mila internet ary tsy mifidy finday ny fidirana amin’izany.

Mila mampifandray ny kaonty BNI Madagascar amin’ny Mvola amin’ny alalan’ny #699# ny mpanjifa ary manaraka ireo toromarika isan-karazany. Aorian’izay, afaka mijery sy manara-maso ny toe-bolany amin’ny fotoana rehetra izy. Ankoatra izay, manampy amin’ny fandefasam-bola avy amin’ny kaonty BNI Madagascar manerana ny Nosy mankany amin’ny Mvola ihany koa ny tolotra omen’ny #699#. Tanjona ny hahafahan’ny rehetra misitraka ny tolotry ny banky am-pilaminana sy ampitoniana, hanampiana ny mpanjifa ihany koa hitantana ny volany eny anivon’ny BNI Madagascar.

Henintsoa Hani

Mampiasa fitaovana niomerika vaovao ny ladoany malagasy. Hitahirizana ny antontam-baovao maharitra ny Data Warehouse.

Mampitombo ny fitaovana ampiasainy ny sampandraharahan’ny haban-tseranana malagasy. Hanangonana amin’ny fomba niomerika ny antontam-baovao rehetra kirakiraina ny Data Warehouse. Maro ny tombontsoa azo amin’ny fampiasana azy. Ahafahana mitahiry maharitra ny antontam-baovao, ampitahana ny karazana antontam-baovao samihafa, ahafahana mandray fanapahan-kevitra, … ihany koa.
Manamora ny asan’ny la­do­any ny fisian’ity fitaovana va­ovao ity, sady mifanojo amin’ ny fihazakazahan’ny teknolojia maoderina. Marobe ny sehatra kirakirain’ny fitantanana ny haban-tseranana ary misy ny tena saro-pady. Azo tahirizina mandritra ny 50 taona ny antontam-baovao raha toa ka fito taona ny Sydonia World nampiasaina hatramin’izay. Azo ampiasaina mifanandrify amin’ny sehatra hafa, na koa mifanakalo an­ton­tam-baovao samihafa. Tombony lehibe koa ny fampiasana azy satria haingana ny fotoana ary marobe ny ranty azo ikirakirana azy.

Tolotra tsara kalitao
Hita daholo ny fiavian’ny lo­haranom-baovao sy azo an­toka ahafahana mandray fanapahan-kevitra. Tsara sy ambony ny kalitaon’ny fanadihadiana ampiasana ny Data Warehouse.
Nijery ny fitaovana sy ny fomba fampiasana azy ny tale jeneraly (DG) ny haban-tseranana, Lainkana Zafivanona, ny alakamisy teo. Nambarany fa tsy maintsy miezaka manatsara ny fomba fiasa ny ladoany Malagasy. Sady tsy mitsahatra ny mivoatra manaraka ny toetrandro izany. Tanjona ny hanomezana tolotra tsara hatrany ny mpanjifa sy ireo manan-draharaha aminy, tanteraka izany, ankehitriny.

Njaka Andriantefiarinesy

Combien d’heure en mer? La pêche sera t-elle bonne?

Nihintsana avokoa ny solontenan’ny ligin’i Vakinankaratra. Tafita hiatrika ny famaranana indray ny Elgeco Plus Analamanga sy ny CFFA Andoharanofotsy. Hotolorana lelavola 25 tapitrisa Ariary izay mivoaka ho mpandresy.

Toy ny tamin’ny taon-dasa ihany. Ny ekipan’ny Elgeco Plus Anala­manga sy ny CFFA Ando­haranofotsy no hihaona eo amin’ny famaranan’ny fiadiana ny amboaran’i Madaga­sikara, “Telma Coupe 2024”.  Raha hiverenana ny lalao, ny klioban’ny CFFA Andohara­no­fotsy, nandavo ny Disciples FC Vakinankaratra tamin’ny fandakana tirs au but,  4 no ho 3,  rehefa nisaraka ady sahala, 0 no ho 0,  nandritra ny fe-potoana ara-dalàna sy ny fanalavam-potoana. Ny Elge­co plus, nandresy 2 no ho 0 ny Inate FC Vakinankaratra.
Mbola manala vela ny mpilalaon’Andoharanofotsy amin’ity fifanandrinana goavana ity. Tsiahivina fa lavon’ny Elgeco plus tamin’ny isa 2 no ho 1 izy ireo, tamin’ny famaranan’ny “Telma Coupe 2023”. Raha tsy misy ny fiovana, hotanterahina ny alahady ho avy izao, eny amin’ny kianja Elgeco Plus, By Pass ihany ity famaranana goavana ity.
Hofantatra amin’io fotoana io, araka izany, izay hisolo tena an’i Madagasikara, any amin’ny fiadiana ny amboaran’ny Kaonfederasiona Afrika­nina (CCaf). Araka ny vaovao voaray, hiakatra 25 tapitrisa Ariary ny vola omen’ny Fe­derasiona Malagasin’ny baolina kitra (FMF).

Fitia Randria