Les préparatifs du 5e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission de l’océan Indien (COI), s’intensifient.
A l’issue d’une réunion de coordination, hier dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, sous la direction de la ministre Rasata Rafaravavitafika, il a été décidé de mettre en place un Centre de commandement opérationnel (CCO) basé à Mahamasina, ayant pour mission de coordonner tous les aspects de l’événement, avant, pendant et même après, entre les différentes parties prenantes, notamment les ministères concernés et les 11 commissions créées récemment.
Dans sa prise de parole, Rasata Rafaravavitafika, a laissé sous-entendre que l’honneur de la nation est en jeu. Mais « avec détermination, aucun défi n’est insurmontable », a-t-elle mentionné, tout en profitant de l’occasion pour transmettre les directives du président Andry Rajoelina, « la réussite de cet événement sera une priorité nationale ».
Le secrétaire général du gouvernement a également réaffirmé l’engagement du Premier ministre de faire preuve d’une organisation sans faille, avec la nécessité de mener une collaboration efficace, d’assurer une exécution rapide et de partager constamment les informations, essentiels pour anticiper et relever les défis en temps réel.

F.M

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les Etats-Unis sont qualifiés de « gendarme du monde ». Mais depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump se prend pour un roi, qui façonne le monde à sa convenance à coups de décret qui ne sont pas sans conséquence pour les autres pays et la population de la planète. Un coup de signature et le tour est joué.
Quand Donald Trump met sur la table un sujet brûlant, tout en soulevant des problématiques et apportant des solutions qui lui conviennent, les autres pays concernés sont dans l’expectative. Economie, politique, diplomatie, sociale, tout y passe. Les réformes s’enchaînent, suscitant à la fois satisfaction pour les uns et mécontentement pour d’autres. Un héros patriotique qui veut prioriser son pays dans tous les domaines clés ou un « dictateur » voulant faire régner son hégémonie ?
Nombreux présidents souhaitent disposer d’un tel pouvoir absolu. Le fait de pouvoir décider seul de son propre sort, serait une véritable aubaine. Une petite signature et voilà le problème de la Jirama réglé. Une autre signature et fini l’inflation. Un coup de baguette magique et la paix dans le monde est instaurée. Un problème et un décret pour y mettre fin, c’est désormais le style propre de Donald Trump.
Sauf que les choses ne se déroulent pas toujours comme il le voudrait. De nombreux pays tentent de tenir la dragée haute à Donald Trump. Les pays européens dans le viseur du président américain, ne se laissent pas faire en faisant bloc. Pareil pour les Canadiens qui ripostent à une surenchère tarifaire, dans une guerre commerciale à multiples enjeux. Le boycott des produits américains fait rage. Mais Donald Trump ne fléchit pas, au contraire, il continue à faire la pluie et le beau temps, à coups de décret.

T.N

Dans une lettre adressée au président français, Emmanuel Macron, Christophe-André Frassa, sénateur représentant les Français établis hors de France a demandé d’intervenir auprès de l’Etat malgache, afin d’obtenir un accord pour le transfèrement en France, de Paul Maillot Rafanoharana, condamné à 20 ans de travaux forcés dans l’affaire « Apollo 21 » et ce, « dans la perspective du Sommet des chefs d’Etat de la Commission de l’océan Indien (COI) à Madagascar le 24 avril ».

Un Sommet des chefs d’Etat de la Commis­sion de l’océan Indien (COI) aux multiples enjeux et sur fond de crises multiples. Alors que les différends bilatéraux à l’exemple des îles Eparses ne figurent pas au programme officiel du sommet de la COI, l’occasion se présente cependant en marge de ce rendez-vous, de régler les litiges au cours d’une discussion bilatérale.
Et c’est à ce sujet que le sénateur représentant les Français établis hors de France, Christophe-André Frassa, a interpellé le président français, Emmanuel Macron, sur le cas de Paul Maillot Rafanoharana, con­damné en 2021 à 20 ans de travaux forcés pour tentative de coup d’Etat et tentative d’assassinat du président Andry Rajoelina.
« …Je me permets d’attirer tout particulièrement votre attention sur la situation de Monsieur Paul Maillot, citoyen français et ancien officier de la gendarmerie française, détenu par les autorités malgaches dans le cadre de l’affaire dite Apollo 21 », s’est-il adressé à Emmanuel Macron. Sans ambages, ce sénateur a même dénoncé les conditions de détention de Paul Rafanoharana qu’il qualifié d’« innommables ».
« Pourtant dans cette affaire hors norme, vous avez obtenu en 2023 l’accord des autorités malgaches pour le transfèrement en France de Monsieur Philippe François, condamné dans le cadre de la même affaire, à dix ans de travaux forcés », a-t-il souligné.

Moyen de pression
Ce sénateur français a même avancé que Paul Rafanoharana représente aujourd’hui un moyen de pression dans les relations bilatérales entre la France et Madagascar. Il lance alors un appel au président français d’intervenir en faveur de Paul Rafanoharana à l’occasion de son déplacement à Madagascar pour qu’il puisse « rentrer en France dans les délais les plus brefs ».
Pour l’heure, l’agenda du président français n’est pas encore fixé. Cependant, la ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafarava­vi­tafika avait déjà sous-entendu que le Sommet des chefs d’Etat n’est pas destiné à régler les différends entre les Etats membres. Comme les îles Eparses, l’affaire Apollo 21 pourrait également être discutée en marge de ce sommet dans le cadre d’une discussion bilatérale.

T.N

La coopération entre l’Inde et Mada­gascar, a franchi une nouvelle étape. Hier, au ministère des Affaires étrangères, un protocole d’accord a été signé entre l’Ecole nationale d’administration de Mada­gascar (Enam) et le Centre national de la bonne gouvernance de New Delhi (NCGG), relatif à la formation de 250 fonctionnaires malgaches en Inde, d’une durée de trois à cinq ans.
« Le capital humain étant au centre de la politique générale de l’Etat, cette opportunité représente un atout majeur pour nos fonctionnaires. Elle leur permettra de contribuer efficacement à la modernisation du service public et à la mise en œuvre des réformes administratives. Le NCGG est reconnu comme l’une des institutions les plus prestigieuses au niveau international dans le domaine de l’administration publique », a évoqué la ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique (MTEFP), Hanitra Razakaboana.
Elle a ajouté que l’objectif de l’Etat malgache est que l’administration soit capable relever les défis actuels, de répondre aux besoins spécifiques du pays et d’accompagner son développement économique.

Sélection
A en croire la ministre, dès cette année, une première cohorte composée de 90 cadres supérieurs et intermédiaire, participera à ce programme de formation. Un délai d’un mois, à compter de la signature de l’accord, est prévu pour définir les critères d’éligibilité, lancer l’appel à candidatures auprès des différentes institutions publiques et procéder à la sélection des bénéficiaires.
D’après Hanitra Razakaboana, la maîtrise de l’anglais sera indispensable pour pouvoir suivre ce cursus, entièrement financé par le gouvernement indien.
Les cadres malgaches auront accès à des formations de haut niveau dans des domaines variés tels que l’administration publique, l’agriculture, la santé, l’éducation, le tourisme, leadership et bonne gouvernance, l’urbanisme, l’aménagement du territoire, la numérisation foncière, l’énergie et la numérisation.
« Notre objectif est de doter Madagascar, un voisin de l’océan Indien, d’une administration plus performante (…) Conformément à notre vision Sagar (Sécurité et Croissance pour Tous dans la Région) et à notre conception ancestrale selon laquelle le monde est une seule famille, l’Inde continuera de partager son expérience et son expertise en matière de développement avec Madagascar», a souligné l’ambassadeur de l’Inde, Bandaru Wilsonbabu.

MRS

Après les communales, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) propose la tenue des élections régionales cette année, permettant aux électeurs d’élire les chefs de régions ou gouverneurs, qui feront partie du collège des grands électeurs pour les élections sénatoriales. Une grande première à Madagascar.

Un calendrier est déjà en cours d’élaboration au sein de la Ceni et devrait être soumis prochainement au gouvernement. «Nous envisageons d’organiser les élections régionales avant la tenue des sénatoriales au suffrage indirect. Car il faut savoir que les chefs de régions et conseillers régionaux sont des grands électeurs au même titre que les maires, conseillers municipaux et communaux pour élire les sénateurs», a indiqué hier à Alarobia le rapporteur général de la Ceni, Soava Andriamaro­ta­fika.
C’est la première fois que des élections régionales auront lieu à Madagascar. Depuis le régime de l’ancien président Marc Ravaloma­nana jusqu’à présent, les chefs de régions ont toujours été nommés avant de prendre l’appellation de gouverneurs. A noter que les actuels sénateurs ont été élus en janvier 2021 pour un mandat de 5 ans. Les prochaines élections sénatoriales devraient alors se tenir avant la fin de cette année pour respecter l’échéance.
« Les élections régionales sont d’une importance capitale non seulement pour la tenue des élections sénatoriales, mais également pour que les citoyens puissent élire leurs représentants régionaux, au lieu d’être nommés », a expliqué Soava Andriamarotafika. Les élections provinciales devraient également être au programme sauf que l’échéance reste serrée compte tenu du calendrier des sénatoriales.
Quant aux élections communales à refaire, prévues vers la fin du mois de mai, le rapporteur général de la Ceni a fait savoir que le gouvernement attend encore le verdict du conseil d’Etat concernant les requêtes en cours, avant d’adopter le décret portant convocation des électeurs qui pourrait être promulgué en Conseil des ministres ce jour, d’après les bruits qui courent.

T.N

31 policiers rigoureusement sélectionnés dans différents services au sein des démembrements du ministère de la Sécurité publique à travers le pays, suivent depuis hier jusqu’à vendredi, une formation sur la fonction de Police aux frontières (Paf) à la Direction régionale de la formation continue (DRFC) à Antani­mora.
Au programme, les fonctions de la Paf, notamment l’accueil des voyageurs, les différentes étapes lors du contrôle de leurs documents, la lutte contre la traite des personnes et le trafic de ressources naturelles, ainsi que la prévention contre les me­naces et dangers liés au vol et à l’aéroport. Le Directeur du contrôle des migrations (DCM) le contrôleur général de Police Yves Rémi Andria­nirinarivelo et la DRFC, le commissaire divisionnaire de Police Pierrette Marie Françoise Rasoamananjara, ont ouvert la séance d’hier.

LR

Le football occupe une place centrale dans la vie des Malgaches, en étant à la fois porteur d’espoir et source de fierté nationale. Après la récente défaite des Barea face aux Black Stars de Ghana, on a comme l’impression que les férus du ballon rond malgache ont perdu leur optimisme. Mais le football reste un vecteur de cohésion sociale dans le pays marqué par des rivalités politiques.

Le football est bien plus qu’un simple sport à Madagascar, du fait que c’est un élément unificateur qui a rassemblé la population à plusieurs reprises. Le parcours historique des Barea lors de la Coupe d’Afrique des nations (Can) en 2019 en arrivant jusqu’aux quarts de finales pour une première participation à cet événement, a ravivé la fierté nationale, avec des scènes de joie inoubliables à travers l’île. Les supporters ont célébré avec enthousiasme l’arrivée des joueurs en créant une ambiance électrique qui a résonné jusqu’au cœur de la capitale.

De même, la troisième place obtenue lors du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) en février 2023 a suscité un élan de fierté collective, avec des fêtes en fanfare. Les joueurs étaient accueillis en héros par une marée humaine. L’équipe nationale a réécrit l’histoire du football malgache, en prouvant que le sport peut transcender les divisions politiques et sociales. Aucune autre discipline, n’a réussi à rassembler autant de personnes dans le pays.

Le football crée ainsi un sentiment d’unité et de fierté partagée. Même si la route vers la Coupe du Monde 2026, est semée d’embûche, la population garde espoir et reste optimiste que les Barea feront mieux lors de leurs prochains matchs. Et plus encore, les succès futurs effaceront le désespoir pour apporter la joie et l’espoir à la population, malgré le contexte politico-social complexe.

F.M

L’Etat malgache a décidé de rouvrir ses frontières maritimes avec les Comores le 6 mars, après des mois de fermeture suite à une recrudescence de cas de choléra dans l’archipel. Cependant, la situation est différente aux Comores.

La réouverture totale des frontières entre Madagascar et Como­res, devrait être effective, mais ce n’est pas vraiment le cas du côté comorien. Des restrictions de circulation sont imposées aux opérateurs et agences de voyage, avec des contrôles systématiques réalisés par les forces de l’ordre.

«Nous tenons à vous présenter nos sincères excuses pour le contretemps concernant le départ du Kea Fati­ma, prévu le 20 mars. Mal­gré l’autorisation de départ que nous avons reçue, l’Etat comorien a décidé l’interdiction pour le navire de quitter le port», a publié l’agence de voyage MTH le 21 mars. A noter que ce bateau assure les liaisons entre Mahajanga et Comores.

«Mesdames et messieurs, le voyage pour Mahajanga est reporté à une date ultérieure», s’est-excusé pour sa part l’agence Acadie, pour un voyage prévu lundi.

Du côté malgache, des opérateurs n’arrivent pas à quitter le port de Mahajanga malgré l’aval des autorités sur place. «Notre agence aux Comores nous a interdit de quitter le port pour des problèmes à la frontière comorienne», a indiqué Abdallah Rosalie, un opérateur économique malgache, joint au téléphone hier. D’après lui, aucune information allant dans ce sens, n’est donnée, au point même de susciter la confusion.

«Il n’y a aucun problème du côté des autorités malgaches. Nous avons obtenu l’autorisation de quitter le port, mais le problème se trouve du côté des Como­res», a-t-il insisté tout en appelant les autorités à suivre de près cette situation.

Selon les rumeurs qui circulent, les autorités comoriennes auraient décrit les conditions et les formalités pour être admis sur le territoire malgache. Et pour exprimer leurs mécontentements, les bateaux en partance de Mahajanga sont soumis à des contrôles stricts parfois injustifiés. Il semblerait en effet que malgré les présentations des dossiers de vaccinations contre le choléra, les ressortissants comoriens doivent encore respecter une quarantaine et prendre un comprimé une fois arrivés à Madagascar. Aucune confirmation exacte n’a cependant encore été obtenue. De leur côté, les autorités malgaches n’ont fourni aucune explication à ce sujet.

T.N

Le chanteur Poon est gravement malade actuellement en France. Il a quitté le pays pour effectuer une tournée en France, malheureusement, la maladie le poursuit. Sans assurance médicale, il a ainsi besoin du soutien de tous pour ses frais d’hôpital. Ses amis et sa famille ont lancé une cagnotte sur leetchi.com et récolte jusqu’à ce jour plus de 6.100 euros. Selon un ami proche, le chanteur est atteint d’une maladie infectieuse tropicale qui demande une longue rééducation et une surveillance étroite. Ainsi, Poon Ranaivoarisoa ne sortira pas de l’hôpital bientôt.
Par ailleurs, ses amis au pays ont aussi décidé d’organiser un évènement pour le soutenir. Ils organisent un cabaret de solidarité qui se tiendra le 5 avril à l’espace Orion Bypass Alasora. Une quinzaine d’artistes ont déjà répondu présents, entre autres Rija Ramanantoanina, Nanja, Mahery, Luk, Melky, Elsie, Inah, Mbola Talenta, Mahaleo Taranaka, Rykala Vazo, Farao, Tojo guitariste, Rojo Ny Avo, et Ony & Tolotra & Douglas. La soirée débutera à 21h30.

Holy Danielle

Le Metropolitan Museum of Art de New York rouvrira son aile « Michael C. Rockefeller » à partir du 31 mai, après un important travail de réorganisation. Consacrée aux arts de l’Afrique, des Amériques anciennes et de l’Océanie, cette aile fera la part belle aux génies créatifs malgaches.

Cette nouvelle installation donne à découvrir une sculpture sur bois de couple Sakalava datant du 17e siècle et le majestueux « Lamba mpanjaka », créé en 1998 par le maître tisserand Martin Rakotoarimanana. Création contemporaine qui représente le renouveau d’une tradition textile précoloniale dé­veloppée par les tisserands des hauts plateaux, puisque le tissage était longtemps considéré comme une vocation féminine.
A ceux-là s’ajoutent trois œuvres de Joël Andriano­mearisoa issues de la série « Les herbes folles du vieux logis ». « Inspirées par le poète malgache Maurice Ramarozaka, les Herbes Folles du Vieux Logis est un hommage nostalgique à la beauté naturelle de Mada­gascar. Les lignes fluides évoquent les longues herbes qui poussent librement au centre du paysage verdoyant de l’île. Les tons riches et naturels s’inspirent des couleurs des pierres, de la terre et du ciel. Les toiles finies manipulent soigneusement la texture et la couleur pour produire une surface fluide qui ondule et se déplace comme les herbes dans le vent », apprend-on.
Cette sélection fait partie d’une série d’une vingtaine de dessins au pastel et d’une trentaine de peintures sur textile. Il aura fallu huit mois de collecte de fibres et de textiles divers, d’expérimentation avec des mots, de création de dessins préparatoires, et enfin d’arrangement et de superposition de différents tissus coupés pour aboutir à ce masterpiece.
La date du 31 mai constitue un rendez-vous majeur pour l’un des plus prestigieux musées au monde, mais également une étape significative dans la reconnaissance internationale de l’héritage malgache.

Joachin Michaël

Les sapeurs-pompiers de la Commune urbaine d’An­tananarivo (CUA) disposent désormais d’un nouvel atout pour améliorer leurs interventions.
Hier, à Tsaralalàna, huit drones ont été remis dans le cadre d’un partenariat entre la municipalité d’Antana­narivo et l’Entraide protection civile internationale (EPCI). Ces équipements seront distribués aux six bases de la Capitale. «Ces drones révolutionnent notre manière d’intervenir. Ils nous permettent d’évaluer rapidement les situations d’urgence, de mieux anticiper les risques et surtout de renforcer notre efficacité dans les opérations de secours, notamment en cas d’incendie ou d’inondation », a souligné le chef de corps des sapeurs-pompiers, le commandant Eric Ralaivaonoro.
Par ailleurs, les agents la CUA ont également été formés à leur utilisation. De ce fait, dix pompiers ayant suivi une formation spécialisée, ont reçu hier des certificats de reconnaissance. « Ils seront chargés de former les 400 autres pompiers de la Capitale afin que ce dispositif soit pleinement opérationnel », a poursuivi le commandant Eric Ralaivaonoro.
Par ailleurs, la cérémonie de remise de cette donation, s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de France, Arnaud Guillois, et de la maire de la CUA, Harilala Ramanantsoa. Les deux personnalités ont salué cette initiative comme un modèle à suivre, reflétant l’engagement en faveur des collectivités décentralisées ainsi que la modernisation des services publics.

MRS

Une grande mobilisation en faveur de la lutte contre le chômage des jeunes vient d’être lancée. Une signature de convention de partenariat entre le ministère du Travail, de l’emploi et de la fonction publique (MTEFOP) et l’Association des jeunes au chômage de Madagascar (AJCM) marque le début de ce périple. Cette convention a pour but de favoriser l’insertion durable des jeunes sur le marché du travail.
Orientation et insertion professionnelle. Ce sont les maîtres mots de la collaboration entre le MTEFOP et l’AJCM qui vient d’entrer en vigueur hier à l’issue de la cérémonie qui s’est déroulée aux 67 Ha. Une initiative qui concrétise la volonté des deux parties de résoudre le problème d’accès à l’emploi chez les jeunes. Elle vise à renforcer l’accompagnement des jeunes en quête d’opportunités professionnelles et à favoriser leur insertion dans le monde du travail.
“Le ministère ne crée pas directement des emplois, mais met en place des dispositifs d’accompagnement pour aider les jeunes à s’y intégrer “, a souligné le ministre du MTEFOP, Hanitra Fitiavana Razakaboana.
Un millier de jeunes ciblés
Dans un premier temps, cette collaboration entre le MTEFOP et l’AJCM cible un millier de jeunes d’Antana­narivo et de trois à quatre régions. Le déploiement de cette initiative dans d’autres régions sera étudié prochainement.
L’accompagnement en question consiste à renforcer les capacités des jeunes sur les techniques de recherche d’emplois et à leur fournir des orientations professionnelles. Des accompagnements spécifiques sur la création d’Activités génératrices de revenus (AGR) ainsi que sur le développement des partenariats avec le secteur privé pour aider les jeunes dans l’entrepreneuriat seront également à promouvoir.
Cette initiative, s’inscrivant dans le cadre de la stratégie nationale d’appui à l’emploi des jeunes, est une grande première. A noter que c’est la première fois qu’une collaboration directe entre le ministère de tutelle et une association de jeunes chômeurs est conclue en vue de mener des actions concrètes en faveur de l’insertion professionnelle.

Fahranarison

Le programme «Ezaka ho tomady», porté par l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et la délégation de l’Union européenne à Madagascar, cherche à améliorer le système de santé du pays grâce à une approche scientifique et participative. Fruit de deux ans de collaboration avec les autorités sanitaires, l’Unicef et Salama, ce programme repose sur une synergie entre chercheurs, décideurs et acteurs du secteur de la santé. L’objectif est de co-construire des solutions adaptées aux réalités locales.
Lors des premières étapes, l’IRD a mené des échanges avec des institutions clés comme l’Institut national de santé publique et communautaire (INSPC) et l’Agence du médicament de Mada­gascar. Ces discussions ont permis d’identifier les priorités et d’affiner les axes de recherche-action. «Trois principaux axes composent le programme : l’amélioration de la fourniture de médicaments via Salama, l’accessibilité et la qualité des soins pilotées par l’Unicef, ainsi que le renforcement de la gouvernance du système de santé», a expliqué André Garcia Torrena, chercheur en épidémiologie à l’IRD et directeur scientifique de l’assistance technique du programme Ezaka ho tomady.
Un atelier délibératif dans le cadre de l’assistance technique « Ezaka ho tomady » a réuni récemment chercheurs, autorités sanitaires et partenaires. Ensemble, ils ont défini les orientations du programme sur cinq ans. « Une analyse contextuelle a été menée sur le terrain afin de mieux comprendre les besoins des populations. Cette démarche a permis d’ajuster les activités de recherche pour qu’elles soient en phase avec les priorités nationales et les réalités du terrain », a indiqué André Garcia.
Le programme Ezaka ho tomady ambitionne de valoriser la recherche pour l’amélioration de la santé pub­lique à Madagascar. Avec la validation des recherches-actions par le ministère de la Santé publique, les bases sont posées pour des avancées dans la qualité et l’accessibilité des soins dans le pays.

Arh.

La météo annonce une forte précipitation sur les Hautes terres centrales depuis samedi jusqu’à ce jour. L’alerte rouge est ainsi lancée, notamment pour la région Analamanga et les districts d’Antanifotsy, Ambatolampy, Moramanga et Anosibe an’Ala.

«De fortes pluies allant de 35 mm jusqu’à plus de 50 mm en 24 heures sont à craindre dans ces régions », a fait savoir hier la météo dans son bulletin de prévision. Les débordements des rivières, les inondations et les glissements de terrain sont ainsi à craindre. Les habitants des régions citées plus hauts sont ainsi priés d’appliquer les prescriptions correspondantes à ces vigilances et de suivre à la lettre les recommandations émises par les autorités.

Alerte rouge sur la montée des eaux
De son côté, l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (Apipa) souligne dans son bulletin d’annonce des crues d’hier l’alerte rouge pour la plaine d’Antananarivo traversée par la rivière Sisaony. Prévoyant ainsi une éventuelle crue de cette rivière. A l’échelle d’Am­pitatafika, vers 14 heures, le niveau de la Sisaony est de 4,25 m. elle a ainsi dépassé largement sa cote de vigilance rouge qui est de 3,50 m.
Cette alerte reste donc valable pour les communes de Tsiafahy, Androhibe An­tsa­hadinta, Bongatsara, An­tanetikely Ambohijoky, Ala­tsinainy Ambazaha, Ampa­hi­trosy, Soalandy, Ampane­fy, Soavina, Anosizato An­dre­fana, Ampitatafika, Am­ba­vahaditokana, Fenoarivo, Itaosy, Ambohitrimanjaka, Fiadanana et Ampangabe.
Par conséquent, la Direc­tion régionale de l’Education nationale (Dren) d’Anala­man­ga a suspendu les cours auprès de ces communes à cause de cette montée des eaux.

Deux victimes à Ambohijanaka
Cette forte pluie a déjà fait deux victimes dans la commune d’Ambohijanaka du district d’Atsimondrano. Le déferlement de l’eau issu de la rupture d’un réservoir d’eau dans le fokontany d’Ankadivola, dans la nuit du vendredi, a effectivement entraîné deux enfants respectivement âgés de 9 ans et 5 ans, causant ainsi leur mort. Leurs corps n’ont été trouvés qu’hier matin. « Cela sans parler des autres dégâts causés auprès des maisons et champs des alentours », a fait savoir l’Apipa.
La rupture d’une digue aux environs de 22 heures cette nuit, du côté du stationnement des taxi-bé à Ma­haimandry, toujours dans la commune d’Ambohijanaka, a également mis le quartier et ses rues sous l’eau.

Recueillis par Sera R.

Hafana vay ny ankatoky ny famaranana hiadiana ny ho tompondakan’i Madagasikara, taranja rugby “XXL Top 12”. Adin’ny samy kartie sy fifanandrinan’ny samy boaty no hitranga. Anisan’izany ny an’ny TFMA Ankasina sy ny FTM Manjakaray.

Hifantoka etsy amin’ny Kianja Makis Andohat­a­penaka avokoa ny sain’ ny mpitia rugby, rahampitso. Hotanterahina eo mantsy ny manasa-dalana roa hiadiana izay ho tompondakan’i Mada­ga­sikara “XXL Top 12”. Ekipa efatra samy andrarezina avokoa no hiady izay ho lohany amin’ity.
Adin’ny samy kartie ny an’ny FTM Manjakaray sy ny TFMA Ankasina. Ekipa diso mifankahalala tsara ny roa tonta. Eto no hahalalana izay tena ho mpanjakan’ny kartie amin’izy ireo. Raha ny fihaonana farany, nivoaka ho mpan­dresy ny Manjakaray ka eto izany ny velan’Ankasina. Fileo­vana samy manana ny fahaizany ny andaniny sy ny ankilany. Na izany aza, manatombo amin’ny traikefa sy fahaza­rana lalao goavana ny FTM. Tombony ho azy ireo ny fahazarana miaraka eo amin’ireo mpilalao.
Etsy ankilany, manana ireo boaikely manohitra ary mifono vy ry zareo Ankasina. Matanjaka ary manana teknika. Hifampitana tanteraka izany ireto kartie ireto.
Fifandonan’ny samy boaty kosa indray ny an’ny Uscar (kaominina) sy ny Cosfa (Be­baoty). Tsy vao izao akory izy ireto no nifanandrina fa efa matetika. Raha tato anatin’ny fihaonana dimy nikatrohan’izy ireto, tsy mbola nandresy ny Bebaoty, ny Uscar.
Samy mitandrina na ny Uscar na ny Cosfa, amin’ity lalao ity. Ho resy mantsy izay diso fitetika. Mitovitovy fomba filalao rahateo izy ireto. Samy milalao ao anaty “avant” saingy ny Cosfa mailaka ao anaty “trois quart”. Mihevitra ny mpa­naraka rugby fa ho tonga ha­trany amin’ny fanalavam-po­toana ity adin’ny samy boaty ity.
Hiady tanteraka ny baolina saingy irarian’ny rehetra mba ho mpitsara efa manana ny fahaiza-manao sy ampy traikefa no hitantana ny lalao.

Tompondaka

Hotanterahina ny 29 avrily hatramin’ny 4 mai ho avy izao, any Casablanca Maroc, ny fiadiana ny ho tompondakan’i Afrika ho an’ny taranja tolona, sokajy zandriny. Maniry ny handefa solontena sivy amin’ity fifanintsanana ity ny Federasionina malagasin’ny tolona. Mitohy hatrany ny fanomanana ataon’izy ireo eny Am­pefiloha isaky ny sabotsy.

Lany ho filohan’ny CIO (Comité olympique internationale), i Kirsty Coventry, teratany zimbaboanina, nandritra ny fifidianana natao tany Costa Navarino tany Grèce, ny 20 marsa lasa teo. Vehivavy voalohany hitantana ny CIO izy ary afrikanina voalohany tonga eo amin’ io toerana io ihany koa.

Hanomboka anio sabotsy 22 marsa sy rahampitso, ny fifaninanana rezionaly, fiadiana ny tompondakan’ny ligin’Analamanga, taranja basikety. Nanatan­teraka fivoriambe izy ireo, omaly ary hivoaka tsy ho ela ny fandaharam-potoana feno ho an’ity taona 2025 ity.

Araka ny fikarohana natao omaly, i Christiano Ronaldo no mpilalao portiogey voalohany nilalao tao anaty ekipam-pirenena nandritra ny 22 taona nifanesy. Tsiahivina fa nifandona tamin’ny ekipa nasionalin’i Danemark i Portugal, afakomaly, ary resin’ny Danoa
1 no ho 0.

Vita sonia omaly, teny An­taninarenina, ny fifanaraham-piaraha-miasan’ny Vondron’ ny vehivavy malagasy mpandraharaha (GFEM) sy ny vondron’ny orinasa eto Madaga­sikara (GEM), ny Antenimieran’ ny varotra sy ny indostria France-Madagascar (CCIFM) ary ny Economic Develop­ment Board of Madagascar (EDBM). Ny fandraisana ny
« Comité mondial des femmes chefs d’entreprises mondiales » (FCEM) eto Madagasikara no antony. Hetsika atao eny amin’ ny Novotel Alarobia, ny 28-30 avrily ho avy izao izy ity. Lo­hahevitra amin’ity taona ity ny hoe « Fihariana matanjaka sy mampiaty: vehivavy mpandraharaha mampifandray ny avaratra sy atsimo ». Tanjon’ny fiaraha-miasa ny hametra­hana an’i Madagasikara ho firenena soa fanararaotra ara-toekarena. « Zava-dehibe ho an’ny vehivavy mpitarika ny fandraisana ny FCEM. Tan­jona ny hanamafisana ny fiaraha-miasan’ireo vehivavy mpandraharaha maneran-tany. Hasongadina manokana fa mavitrika ny sehatra tsy miankina malagasy ary hametraka an’i Madagasikara eo amin’ny sehatra iraisam-pirenena ny hetsika hatao », hoy ny filohan’ny GFEM, Razaka­boana Fanja.

Miray hina

Manohana ny foto-kevitra ijoroan’ny FCEM ny andrimpanjakana sy vondrona samihafa eto an-toerana. Manome lanja ihany koa ny fampandrosoana ny toekarem-pirenena, raha ny fanazavan’ny filohan’ ny Gem, Rabarijohn Francis. Ankoatra izay, nilaza ny tale jeneralin’ny EDBM, Rafidy Josielle, fa « 35% ireo orinasa (1 537 orinasa) niforona ny taona 2024 no tantanina vehivavy. Na izany, mbola mija­nona ho fanamby goavana ny fahazoana famatsiam-bola ».

Henintsoa H.

Mitentina 5 tapitrisa euros ny famatsiam-bola omen’ny AFD an’i Madagasikara hanohizana ny fiaraha-miasa eo amin’ny roa tonta. Kendrena ao anatin’izany ny hanamafisana ny fahamarinan-toerana ara-toekarena ao amin’ny firenena sy hanohanana ireo sehatra manan-danja ary hamahana ny olan’ny sosialy sy toekarena.

Miisa 339 ireo mpandeha nigadona tao amin’ ny seranam-piaramanidin’i Nosy Be, ny alarobia teo, taorian’ny fiverenan’ny kaompaniam-pitaterana ana habakabaka Neos. Mampifandray ny Nosy lavanila sy Eoropa ny kaompania ao anatin’ny fifandraisana stratejika ataony. Hanao sidina indroa isan-kerinandro mihazo an’i Rome sy Milan ny kaompania.

Hatsaraina ny fanondranan’i Madagasikara Cacao any ivelany. Nifanakalo hevitra tamin’ireo tomponandraikitry ny fadintseranana sy ny solontenan’ny mpanondrana ny minisitra Ralambofiringa David nandritra ny fivoriana nataony tany Nosy Be. Ilaina, hoy izy, ny fanarahana ny fepetra sy ny lalàna mifehy ny fanondranam-bokatra.

Hotanterahina ny 10 ka hatramin’ny 12 avrily, eny amin’ny zaridainan’Antaninarenina ny Tsena­ben’ny fizahantany andiany faha-9. Hetsika hampiroboroboana ny sehatry ny fizahantany anatiny ho fampandrosoana ny toekarena izany. Hampahafantatra ireo tolotra omeny mandritra ny telo andro hanaovana izany ireo mpisehatra ao anatin’ny tontolo.

Les matchs se poursuivent mais ne se ressemblent pas au tournoi de basketball « Fety de Baskety e! », qui aborde sa quatrième édition, cette année sur le terrain renouvelé à Andraisoro. Un événement de l’AT2B ou Andraisoro Tia Baskety qui coïncide avec la célébration du quinzième anniversaire du club.
Après les grands, les vétérans, les seniors, les petits U12 et U20 entreront à leur tour en action, ce week-end avec les quarts de finale du tournoi. Sur les quatorze matchs programmés, l’explication entre les deux grandes équipes de MB2All et des Jeunes Chrétiens Basketteurs d’Antananarivo (JCBA) dans la catégorie des moins de 12 ans garçons, sera sans doute le clou de la journée.
Pour les matchs en retards chez les seniors hommes, l’équipe d’Amb’Hoops se mesurera contre SFMB. Alors que les basketteurs de Dasol croiseront le fer contre la formation de TMS dans un duel à suivre de près demain à 13 heure 30.
Le match opposant la formation de MAN’EGA à celle de BC Blindé, clôturera la journée du demain à 16 heures.

Soafara Pharlin